Par Dioumacor NDONG (Correspondant) – 

«75% de la population de Tattaguine n’ont pas accès à l’eau potable.» C’est l’amer constat qu’a fait Ibou Ndiaye lors du séjour qu’il a effectué dimanche dernier au quartier Ndoffane, du village de Bako Boof, dans la commune de Tattaguine. «Quand vous arrivez dans un quartier, peut-être qu’il y a une seule maison qui a une borne fontaine, les autres n’en ont pas. Il y avait des bornes fontaines de quartiers ou de hameaux mais elles ne marchent plus. Dans d’autres quartiers les gens ont été obligés de creuser une dizaine de puits», a encore fait savoir ce haut-conseiller des collectivités territorial. Lequel, dans le cadre d’un programme d’autonomisation des femmes de la commune de Tattaguine qu’il a initié depuis quatre ans maintenant, remettait à quatre groupements de femmes dudit quartier, un financement de 400 mille francs. A ce jour, selon lui, ce sont quelque 1000 femmes réparties en 100 groupements qui ont pu bénéficier des financements d’un montant global de 10 millions de francs injectés dans la zone dans le cadre de ce programme.
Candidat déclaré à la mairie de Tattaguine pour les prochaines élections territoriales, le non moins coordonnateur de l’Al­lian­ce pour la république (Apr) dans cette municipalité du département de Fatick promet, une fois élu maire, d’apporter des solutions durables aux do­léances formulées par les populations. Ainsi, Ibou Ndiaye s’est engagé à tout mettre en œuvre pour résoudre en premier lieu le problème d’accès à l’eau potable.
Le relèvement du plateau technique des structures sanitaires existantes, la construction d’un Collège d’enseignement moyen (Cem) à Bako Boof, l’électrification rurale ainsi que l’allègement des travaux domestiques des femmes feront aussi partie de ses priorités.
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