Par Dioumacor NDONG(Correspondant) – En septembre 2021 lors d’une visite qu’il avait effectuée à Bako boof, Ibou Ndiaye avait déploré le fait, selon lui, que 75% des populations de la commune de Tattaguine n’avaient pas accès à l’eau potable. Vendredi dernier, lors de son installation comme nouveau maire de Tattaguine après une brillante victoire sur le maire sortant, Déthié Diouf, il s’en engagé, comme il l’avait du reste promis à l’époque, de faire de l’accès à l’eau potable, la priorité de ses priorités. En outre, le non moins Haut-conseiller des collectivités territoriales (Hcct) a promis de tout mettre en œuvre pour que le plateau médical des infrastructures sanitaires de la localité soit relevé. La densification de la carte scolaire, l’électrification rurale, entre autres, constituent également des préoccupations majeures du nouvel édile de Tattaguine qui n’a pas manqué d’appeler tous les fils du terroir à venir travailler à ses côtés.
A Niakhar, le maire qui vient de signer un nouveau pacte avec ses mandants a, lui aussi, été installé vendredi dernier avec ses quatre adjoints. A cet effet, Macodou Sène a prévu de poursuivre les chantiers que l’équipe municipale a déjà initiés lors du mandat précédent. Dans ce cadre, il compte, en priorité, densifier la carte scolaire tout en s’attaquant à la résorption des abris provisoires dans la commune. Les autres défis à relever, à en croire M. Sène, sont relatifs à la santé, au recouvrement des impôts et taxes et au renforcement de la bonne gouvernance foncière, entre autres.
A Patar Sine, Aliou Diallo, qui rempile pour un troisième mandat, dont un en tant que président de Conseil rural, a été installé avant-hier dimanche. Une occasion qu’il a saisie pour inviter l’Etat à donner davantage de sens à la notion d’équité territoriale. Parce qu’il estime que, comparativement aux deux autres communes de l’arrondissement de Niakhar, à savoir Niakhar-même et Ngayokhème, Patar Sine est lésée en termes d’accompagnement de l’Etat. Et pour étayer son argumentaire, il dit ne pas comprendre qu’au moment où dans sa commune le taux d’électrification tourne autour de 20 et 25%, ce même taux est d’environ 95% à Ngayokhème et de plus de 50% à Niakhar. Dans la foulée, Aliou Diallo a également déploré la mauvaise qualité de l’eau qui est consommée par ses administrés, mais aussi le manque de pistes de production pour désenclaver certaines parties de la commune. Pour toutes ces raisons, il a demandé davantage de soutien de la part de l’Etat pour assurer l’émergence du terroir.
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