A l’instar de celles de Foundiougne, les populations de la commune de Diarrère sont en train de souffrir le martyre. Une situation qui dure depuis quelques semaines et est due à une eau du robinet devenue saumâtre, et donc impropre à la consommation.
Les populations de la commune de Diarrère ne savent plus où donner de la tête. Depuis le début du mois de juillet, l’eau du forage ravitaillant Diarrère centre où vivent quelque 4 500 âmes ainsi que les villages de Mbettid, Mbassis, Ndouf, Leme, Dame, Khassouss, Ndang et Ndoundokh, est devenue subitement saumâtre. Une situation intenable, notamment pour les femmes qui sont obligées de se rendre dans des villages distants de plusieurs km à la recherche d’eau potable. A défaut, elles se rabattent sur les puits dont la qualité de l’eau laisse à désirer. «Depuis quelque temps, l’eau du robinet est devenue impropre à la consommation parce que salée. C’est pourquoi nous, les femmes, rencontrons beaucoup de difficultés, parce que nous sommes obligées de parcourir de longues distances avec des charrettes pour chercher de l’eau potable dans les villages environnants», a témoigné la dame Fatou Sarr. Qui, en plus de solliciter l’aide des autorités, renseigne que certaines, comme elle, achètent souvent des bidons d’eau douce de 20 litres à 150 ou 200 francs l’unité.
Actuellement, le Conseil municipal est en train de tout mettre en œuvre pour soulager les populations. Ainsi, en plus d’avoir pris contact avec certains services techniques de même que les autorités dont le chef de l’Etat Macky Sall, l’édile de Diarrère, Thérèse Faye Diouf, a fait savoir que dans l’immédiat, c’est à l’aide de camions citernes que les populations sont ravitaillées en eau potable. Mais pour la non moins directrice générale de l’Agence nationale de la Petite enfance et de la case des tout-petits qui s’exprimait samedi dernier à l’occasion de la journée de l’excellence organisée par sa municipalité, il faut que des solutions durables soient trouvées à ce problème avec notamment la construction d’un nouveau forage.
A propos de ladite journée de l’excellence, Thérèse Faye Diouf a indiqué que c’était une façon pour le Conseil municipal de Diarrère de récompenser les quelque 400 meilleurs élèves de la commune, du préscolaire au Cm2. A cette occasion, le maire a invité les parents d’élèves à prendre l’habitude d’enregistrer leurs enfants à l’état civil dès la naissance pour leur éviter un certain nombre de difficultés, surtout pendant les examens de fin d’année.
La désormais ex-coordonnatrice nationale de la Convergence des jeunesses républicaines (Cojer) a également tenu à honorer des personnes ressources qui, selon elle, ont contribué au développement socio-économique de la localité. C’est le cas du marabout Cheikh Djibril Toffène Kama qui, sur fonds propres, a construit un poste de santé dans son village, Gadiack, et l’a équipé d’une ambulance. En plus de l’érection d’un centre de formation professionnelle.
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