Ndiambour Sine sera encore en effervescence, le vendredi 28 mai 2021, avec l’inauguration d’une grande mosquée d’un coût estimé à 600 millions de francs que le marabout Serigne Cheikh Ndigal Sène y a érigée pour faire rayonner l’islam dans la localité et honorer ainsi son guide Serigne Cheikh Ismaïla Diouf Nouroula.Par Dioumacor NDONG(Correspondant)

– A Ndiambour Sine, en plein cœur du pays sérère, se dresse majestueusement une mosquée avec ses minarets hauts de 37 m chacun. D’une longueur de 30 m sur 26 de large, ce bijou architectural dont les travaux ont commencé en 2015 pour se terminer en 2019 est l’œuvre du marabout Serigne Cheikh Ndigal Sène. Cet édifice impressionnant et dont le coût est estimé à environ 600 millions de francs Cfa sera inauguré le vendredi 28 mai prochain par Serigne Cheikh Ismaïla Diouf Nouroula de Darou Salam Keur Madiop sérère, guide religieux du maître de Ndiambour Sine, Serigne Cheikh Ndigal Sène. Qui, lors d’un point de presse tenu la semaine dernière, est revenu avec fierté sur l’historique de cette mosquée : «Serigne Cheikh Ismaïla Diouf Nouroula est apparu en 1984 et en 1985, nous nous sommes rencontrés et j’ai fait allégeance à lui. Dieu lui avait demandé de construire une mosquée à Darou Salam Kamadou (…) Je me suis engagé à concrétiser cette recommandation divine, pour lui, et en l’espace de 12 ans, j’ai pu avec mes talibés, construire cette mosquée d’un coût de 290 millions de francs avec mes propres moyens», a-t-il fait savoir. Avant de poursuivre : «Par la suite, Serigne Cheikh Ismaila Diouf Nouroula m’a donné des instructions pour que je construise une mosquée ici à Ndiambour Sine et c’est ce que nous venons de faire. Les travaux ont été réalisés gratuitement par mes talibés. Cela veut dire que cette mosquée dont le coût est estimé à 600 millions de francs aurait pu coûter au moins 1 milliard de francs si les travaux étaient confiés à une entreprise privée», a encore renseigné le marabout. Non sans insister sur la contribution du chef de l’Etat Macky Sall à hauteur de 50 millions de francs.
Par ailleurs, Serigne Cheikh Ndigal Sène a sollicité des autorités étatiques, la construction d’un 2e forage pour couvrir les besoins en eau de ce village loti seulement en 2004 mais qui est en train de grandir de manière exponentielle. L’Etat y a déjà construit un poste de santé doté d’une ambulance médicalisée et les travaux de bitumage de la route devant le relier d’une part à Niakhar et d’autre part à Diour­bel sur un linéaire de quelque 30 km ont redémarré il n’y a pas longtemps, à en croire le marabout.
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