FATICK – Rebondissements dans l’affaire de la décharge de Poukham Tock : Les jeunes promettent d’attaquer l’arrêté du sous-préfet de Ndiob devant la Cour suprême

Le bas de fer qui a récemment opposé la population de Poukham Tock à la mairie de Fatick, relativement à une décharge d’ordures et un dépôt de boues de vidange installés sur les terres de ce village de la commune de Mbellacadiao, est loin de connaître son épilogue. En effet, selon des confidences faites au journal Le Quotidien, les membres de «l’Association Poukham Tock au sommet» sont en train d’explorer les voies et moyens pouvant leur permettre d’attaquer devant la Cour suprême l’arrêté N° 70/A.ND/SP du 12 octobre 2020 signé par le sous-préfet de Ndiob, Abdoulaye Sow, et portant levée de la fermeture de la décharge des ordures solides à Poukham Tock, dans la commune de Mbellacadiao. Ledit document dont Le Quotidien détient une copie précise toutefois en son article 3, que «le dépôt des boues de vidange à Poukham Tock reste fermé». Cette volonté de faire un recours des jeunes de ce patelin situé à 5 skm à l’est de la commune de Fatick s’explique par le fait qu’ils désapprouvent la démarche du sous-préfet de Ndiob qui semble avoir fait marchine arrière puisque, le 28 septembre 2020, donc en l’espace de quinze jours seulement, il avait signé l’arrêté N° 67/A.ND/SP portant fermeture de la décharge des ordures solides et du dépôt des boues de vidange de Poukham Tock, dans la commune de Mbellacadiao. Et l’on se demande ce qui peut bien être à l’origine de cet état de fait. Peut-être, c’est parce que les motifs de fermeture évoqués par l’autorité à l’époque à savoir «le non-respect des mesures de prescriptions édictées, l’insalubrité des sites provisoires exacerbée par les pluies et les menaces de troubles à l’ordre public ainsi que l’insuffisance des forces publiques pour assurer une surveillance permanente des deux sites», ne sont plus d’actualité.
En tout cas, en vue d’obtenir gain de cause, les jeunes de Poukham Tock, très déterminés, invitent toutes les personnes éprises de justice et toutes les associations de protection de l’environnement à se joindre à eux dans leur lutte.