Les travaux d’assainissement de la ville de Fatick, lancés en mai 2016 par le Premier ministre d’alors Mouhamed Boun Abdallah Dionne, n’ont pas apporté que du bien aux populations locales. En plus des nombreux désagréments qu’ils ont occasionnés, ces travaux d’un coût de 11 milliards 504 millions de francs Cfa sont, en partie, à l’origine de la dégradation du réseau de canalisation de la ville. Ainsi, sur certains trottoirs, les canaux endommagés par endroits constituent aujourd’hui un véritable danger public. Aussi, prenant conscience de cette situation, le Conseil municipal a-t-il décidé de débloquer une enveloppe de 28 millions de francs Cfa pour la réfection de ce réseau. Le maire, Matar Ba, qui a donné la nouvelle samedi soir à l’occasion du lancement des opérations de saupoudrage de la cité de Mam Mindiss qui venait d’enregistrer 17mm de pluie, a indiqué avoir déjà donné des instructions à l’administration communale de tout mettre en œuvre pour la matérialisation de ce projet. Un autre chantier cher à l’édile de Fatick, c’est la densification du réseau routier qui, lui aussi, n’a pas été épargné par les dits travaux d’assainissement. Sous cet angle, Matar Ba a informé qu’avec l’appui de l’Etat et de certains partenaires, les routes de la commune seront refaites. Ainsi, avec l’élargissement du tronçon Fatick-Ndakhonga, dans le cadre de la construction du pont à péage de Ndakhonga-Foundiougne, la commune de Fatick, assure-t-il, va bénéficier de 5km de route.
Auparavant dans la matinée, Matar Ba a procédé au lancement de la distribution des vivres achetés par la mairie à hauteur de 51 millions de francs Cfa et destinés aux 1312 ménages non pris en compte dans le cadre de l’assistance alimentaire de l’Etat dont ont déjà bénéficié 1416 ménages vulnérables.
Par ailleurs, le premier magistrat de la ville de Fatick a invité ses administrés à ne pas se relâcher par rapport à l’observance des mesures barrières contre la pandémie du Covid-19. «Il n’est pas question qu’il y ait un relâchement. Le virus est encore là et si l’on ne fait pas attention, il continuera à se propager et on risque de connaître davantage de difficultés», a-t-il averti.