Une évaluation de la 9e édition du Festival national des arts et cultures (Fesnac) a été faite hier à Douta Seck par les acteurs concernés. Elle est considérée comme une «réussite mais il reste beaucoup à parfaire».
«Une réussite, mais beaucoup à parfaire», c’est dans l’ensemble l’évaluation faite de la 9e édition du Festival national des arts et cultures (Fesnac) qui s’est tenue en décembre dernier à Kolda. Les directeurs de centre culturel avec leurs partenaires, des partenaires stratégiques du Fesnac, les services du département du ministère de la Culture et de la communication se sont réunis hier toute la journée à la maison de la culture Douta Seck pour faire un examen détaillé de la manière dont la dernière édition a été déroulée. Un examen jugé satisfaisant. Mais malgré ce satisfecit, des acteurs concernés ont noté quelques difficultés. Elles sont liées au transport, à la restauration, au logement, à la modicité de la subvention. Hormis les problèmes mentionnés, il y a eu également des réclamations de certains acteurs. Il s’agit du renforcement de l’encadrement des festivaliers pour une meilleure prestation à la prochaine édition, l’augmentation de la subvention, l’intégration des cultures urbaines, la nécessité d’avoir le classement détaillé des régions, assurer le suivi des lauréats après chaque Fesnac… «Vous l’avez vécu en même temps que nous les collectivités locales n’ont pas assez accompagné les délégations régionales. Ce qui fait avec la seule subvention du ministère de la Culture avait fait que certaines régions avaient des problèmes pour boucler leur budget de participation régionale», révèle Fatou Sidibé Guèye. Alors pour y remédier, l’administratrice du dudit festival a rappelé que lors du premier Conseil des ministres de l’année 2017 des mesures ont été prises par rapport à la culture. «C’est dans ce cadre que le Fesnac a eu à croire devoir bénéficier de moyens additionnels pour pouvoir porter à bon port la prochaine édition», soutient-elle. Quid du renforcement des capacités des festivaliers, Mme Diallo Fatou Sidibé Guèye a promis qu’ils vont peaufiner cette réflexion pour voir dans quelle mesure ceux qui sont en haut devraient tirer véritablement ceux qui sont à la traine. S’agissant de la non-prise en compte des cultures urbaines qui n’a jamais été faite dans le cadre du Fesnac. Avec la nouvelle dynamique du Président Sall, «avec une enveloppe de 300 millions dédiée aux cultures urbaines», il ne leur sera pas permis selon Mme Diallo de ne pas les intégrer dans le cadre du prochain Fesnac.
Rémy Sagna, directeur de cabinet au ministère de la Culture, revenant sur la subvention dit en tant qu’organisateurs, ils souhaitent que les moyens soient augmentés pour leur permettre de mieux faire. Mais les moyens n’étant pas extensibles, «nous ferons avec les moyens que nous aurons», fait savoir M. Sagna En outre, des prix ont été remis aux lauréats du Fesnac lors de cet examen.
Stagiaire