Les 27, 28 et 29 janvier prochains, la Maison de la culture Douta Seck abrite la première édition du Festival de cinéma Camera 72 – Les journées du Documentaire artistique de Dakar. Selon le promoteur de l’évènement, le journaliste Alioune Diop, l’objectif c’est de valoriser le travail des réalisateurs mais aussi mettre en lumière une ou des disciplines artistiques.

Un festival de cinéma ou l’on ne projette que des documentaires qui traitent des sujets relatifs aux arts, c’est le pari que compte relever le journaliste culturel de Radio Sénégal, Alioune Diop. La première édition du Festival de cinéma Camera 72 – Les journées du Documentaire artistique de Dakar est un festival de cinéma prévu les 27, 28 et 29 janvier 2020 à la Maison de la Culture Douta Seck. Joint par téléphone, le promoteur de l’évènement, Alioune Diop, explique avoir choisi d’orienter l’évènement vers «les documentaires qui parlent d’art, qui valorisent les créateurs contemporains : d’abord les réalisateurs mais aussi le documentaire sur un sujet artistique donné, un artiste plasticien, un cinéaste, un romancier, un festival de danse, de livre, etc.». Selon le journaliste qui est aux manettes de l’émission de Radio Sénégal Les matins de Rsi, «ce festival a un double rôle, valoriser le travail du réalisateur mais aussi mettre en lumière une discipline ou des disciplines artistiques».
Dans un communiqué de presse, il explique en outre que pour cette édition 2020, le thème choisi est «Patrimoine artistique et développement». «Un sujet majeur que vont développer lors des conférences Baba Diop, critique de cinéma du Sénégal, et Marwen Trabelsi, réalisateur tunisien, dont le film L’Homme qui est devenu musée sera projeté durant le festival», indique le document. Un deuxième film tunisien est aussi dans le programme, il s’agit Sadika artiste multidimensionnelle de la réalisatrice tunisienne Farah Khadhar. Un documentaire qui revient sur la carrière de la plasticienne tunisienne Sadika Keskes. Des films sénégalais seront projetés durant le festival. Il s’agit des films Kalidou Kasse un ange de l’idéal de Adramé Diop, Iba ndiaye de Paulin Soumanou Vyera, Moustapha Dimet 93-94 et Mourtalla Diop le voyageur de l’art de Laurence Attali. Il y aura aussi un documentaire marocain, La culture est la solution, de l’association Racine. Les autres films viennent du Mali et de la France Bamako taxi photo de Kaourou Magassouba et Emanuelle Cordonnier, axé sur la biennale de la photo de Bamako. La danseuse d’ébène de Seydou Borro et Sékou Traoré va représenter le Burkina Faso. Le film retrace des moments précis de la carrière de la danseuse et chorégraphe Irène Tassambedo.
Militant des arts, Alioune Diop souligne avoir choisi d’élargir à tous les arts. «Je suis pour les arts voisins et je ratisse large», dit-il en précisant que le festival est ouvert à tous les réalisateurs du monde qui ont travaillé sur une discipline artistique.

mamewoury@lequotidien.sn