Le label Kata Ka Naam a organisé samedi dernier, un festival international de promotion de la culture manjacque dans ses différentes facettes. Le conseiller municipal de la mairie des Parcelles assainies, André Gomis, a estimé que cette manifestation est un moyen fédérateur des peuples.

«Udiman Manjaku Awara», c’est à dire la culture manjacque est belle. Le label Kata Ka Naam s’est employé samedi dernier, à montrer les différentes facettes de cette culture originaire de la Guinée-Bissau, en organisant un festival international à l’esplanade de la mairie des Parcelles Assainies. Cette première édition, qui entre dans le cadre des activités du Label, a permis de revisiter toute la culture manjacque dans son ensemble. Selon René Gomis, le directeur du Label Kata Ka Naam, «cette manifestation participe à montrer les multiples richesses de cette culture dont les Sénégalais peuvent se prévaloir». A en croire le Directeur général du Label, «on peut même venir s’abreuver dans la culture manjacque». Cela «peut permettre de se connecter aux autres cultures», a-t-il indiqué.
André Gomis, conseiller municipal à la mairie des Parcelles Assainies, qui a magnifié cette organisation, a déclaré que «la culture permet de fédérer les peuples». Il en veut pour preuve les relations entre diolas, manjacques et lébous. Selon lui, elles ne datent pas d’aujourd’hui. «Ce sont les lébous qui ont accueilli les manjacques à Dakar», renseigne-t-il. Avant de rappeler que la mère de Blaise Diagne est manjacque et qu’aujourd’hui, toute la communauté manjacque se réjouit de ce que l’aéroport international porte son nom. «Nous sommes très contents que le Président Wade ait baptisé cet aéroport Blaise Diagne», a-t-il affirmé. Le festival a enregistré la participation de la troupe Mame Ndiaré de Yoff, qui a montré les différentes facettes de sa danse traditionnelle, à savoir le «ndawrabime», en plus d’une troupe diola qui a aussi montré au public clairsemé, toute la richesse de sa danse. Le rendez-vous est pris pour l’année prochaine, bien que le directeur René Gomis ait déploré le manque de soutien de l’Etat, en promettant néanmoins de gagner prochainement, le pari de la mobilisation.
justin@lequotidien.sn