Jusqu’au dimanche 27 avril, Toubab Dialaw, dans la commune de Yenne, va à nouveau vibrer aux Rythmes et formes du monde. Pour cette 13ème édition du Festival Dialaw, c’est la femme qui est à l’honneur. Le point de presse de lancement des activités, organisé mardi dans la localité, a permis aux organisateurs de décliner les orientations pour cette édition.
«Le thème de cette édition est «Le rôle de la femme dans la transition écologique : quels enjeux ?». Chaque année, on choisit un thème en lien avec l’écologie. Et cette année, le choix est porté sur la femme. On va matérialiser cela dans le festival à travers des conférences, mais aussi une programmation engagée qui parle de thématiques qui sont liées», a souligné Rachelle Chenet, co-organisatrice du festival. «Il y aura des artistes du Sénégal évidemment et aussi des artistes du Burkina Faso, du Mali, du Niger, du Togo, de la France, de la Rd Congo, du Congo Brazza, du Canada, des Etats-Unis, de l’Espagne. Donc c’est le monde entier qui se retrouve à Dialaw pour célébrer la femme», a enchaîné Sigué Sayouba, l’autre co-organisateur du festival. «Il y a une certaine diversité dans ce festival. La musique, les danses, la peinture.
C’était l’occasion pour moi de venir voir ce qui se passe à Toubab Dialaw», a relevé la musicienne camerounaise Diane Beza, qui participe pour la toute première fois au festival. Au menu du festival qui a démarré avec un concert mercredi soir à la Grand-Place du village, de la musique, de la danse, du théâtre, des projections de films, des expositions… «Le site principal a changé, il est au cœur du village cette fois-ci (…) Donc on garde toujours le spectacle chez l’habitant, on est plus proches des populations», a évoqué, comme innovation, M. Sayouba, réitérant le choix d’un festival 100% gratuit.
«Jusque-là, on tient bon, on ne lâche rien», a glissé Rachelle Chenet, décidée à perpétuer l’œuvre de son père, Gérard, «avec les moyens du bord», tout en espérant des partenariats dans le futur pour porter le festival à une autre dimension.
Par Alioune Badara NDIAYE – abndiaye@lequotidien.sn