Avec son franc-parler habituel, Mame Mbaye Niang s’en prend bille en tête à tous ceux qui sont susceptibles de gêner une réélection de son candidat Macky Sall au premier tour de la prochaine Présidentielle. Et dans la foulée, il écarte toutes les critiques sur une mise à l’écart de Karim Wade et de Khalifa Sall, indiquant qu’il y a d’autres opposants aussi méritants que ces derniers dans l’arène politique. Et l’homme politique n’écarte pas son propre positionnement au sein de son parti, l’Alliance pour la République.

L’actualité du moment concerne le fichier électoral. L’opposition, à travers le Frn, vient de déclarer qu’elle n’est pas satisfaite du fichier qui lui a été présenté par le ministère de l’Intérieur. Cela ne pousse-t-il pas à croire que la majorité a peur de donner à ses concurrents le véritable fichier ? Pourquoi le cacher ?
Il faut rappeler l’origine de ce fichier. Vous vous rappelez qu’à six mois des élections législatives, la majorité avait proposé de dissoudre l’ancien fichier et de créer un autre fichier. Et on se rappelle que l’opposition avait exigé que si le fichier qu’on allait reprendre à zéro n’atteignait pas 4 millions d’électeurs, que l’on ne parte pas aux élections avec ce fichier. C’est cela le point de départ. Ce sont des conditions définies par l’opposition, à savoir l’atteinte de 4 millions d’électeurs. A la fin, tout le monde a constaté que nous sommes parvenus à 6 millions d’électeurs. Donc, le fichier était fiable. Parce qu’il s’était épuré de scories. On avait enlevé les décès et autres. On est partis aux Législatives avec ce nouveau fichier. Et il y a eu deux périodes de révision électorale, deux fenêtres qui permettaient aux citoyens sénégalais remplissant les conditions, d’aller s’inscrire. Nous, nous avons mobilisé nos militants, nos sympathisants, nos amis. Nous avons fait le travail politique nécessaire pour aller les inscrire. Eux, ils ont préféré occuper les médias, parloter, critiquer, dénigrer, insulter. Aujourd’hui, ils se rendent compte que le fichier est à près de 7 millions d’inscrits et qu’ils n’ont pas fait le travail politique. Au nom de quoi devons-nous violer la loi pour leur donner le fichier intégralement, afin qu’ils puissent régler leurs problèmes de parrainage. Parce que, tous ces gens qui parlent, peu d’entre eux remplissent les critères du parrainage.
Ce fichier a été audité par l’Union européenne, et a donné des résultats.

Vous devez quand même leur donner le fichier, parce qu’ils vont chercher des parrainages. Ils ont besoin de savoir qui sont les électeurs inscrits et où se trouvent ces derniers…
Non, non. Le parrainage…

…ce sont les électeurs inscrits !
… Oui, dépositaires d’une carte d’électeur où il y a un numéro. Si on vous donne ce fichier, vous avez accès à ce numéro-là. Absolument rien ne nous prouve que vous n’allez pas prendre ce fichier-là, mettre des numéros et remplir pour vous un système de parrainage. Ça, c’est d’un. De deux, ce sont des données personnelles, qu’on ne peut pas remettre à 320 partis politiques, qui peuvent en faire ce qu’ils veulent. Ce que le ministre de l’Intérieur a proposé, c’est de leur donner le fichier sans les numéros.

C’est ce qu’ils contestent
Ce que la loi prévoit, c’est que le fichier doit être disponible pour les candidats à 15 jours des élections. Et cela se fera. Avant les Législatives, le fichier était disponible ! Et donc, eux, ils ont, en principe, une partie du fichier, celui de 6 millions d’inscrits. Donc, en fait, ces gens-là veulent nous distraire. Ils ne sont pas prêts pour aller aux élections. Ces gens-là essaient de discréditer les prochaines élections, parce qu’ils savent qu’ils ont déjà perdu.

Mais de votre côté, est-ce que vous ne participez pas à ce discrédit ? Quand le Premier ministre déclare qu’il n’y aura pas 5 candidats face à Macky Sall, cela ne signifie-t-il pas que nous avons mis en place toute une stratégie pour écarter les autres ?
Non ! Le Premier ministre a un candidat. Et on n’a pas besoin d’être dans des services de renseignement pour savoir que ces gens n’ont pas de parrainage. Vous avez vu qu’il y a des morceaux qui essaient de se recoller. La première personne à se tirer est Me Mame Adama Gueye, qui a vu qu’il ne remplit pas les conditions. Ensuite, vous avez eu Habib Sy, et très prochainement, vous allez en voir d’autres. Donc, il y a des gens qui se sont organisés pour avoir une plateforme pour pouvoir parler, négocier et discuter pour ensuite aller marchander. C’est ça les règles du jeu, nous avons compris !
Le Pm a un candidat ; il a un discours politique pour ce candidat. Il y a donc un travail politique que nous devons faire en dehors de nos responsabilités ministérielles. Ce discours du Pm se tenait à la Convention des cadres républicains, qui investissaient un candidat. Il faut donc nettement faire la part des choses. Mais nous tous, nous savons qu’en réalité, le parrainage va permettre de réguler le nombre des candidats. Est-ce qu’il faut violer la loi pour leur faire plaisir, je ne pense pas !

Mais ne faut-il pas mettre tous les candidats au même niveau ? Vous avez accès au fichier et pas eux
Oui, mais c’est parce que le président de la République bénéficie de la confiance des Sénégalais, et nous, nous bénéficions de la confiance du Président. De l’autre côté, il y a un travail politique à faire, et ces gens-là sont des paresseux. Ils ont laissé passer ces deux fenêtres qui leur étaient offertes pour inscrire leurs militants. Ils se rendent compte de l’erreur politique qu’ils ont commise, ils se rendent compte qu’ils ont déjà perdu. Mais ils se donnent le moyen de discréditer les élections. Le candidat qui va remplir les conditions de parrainage et de caution, naturellement, la loi oblige l’organisation chargée d’organiser les élections, à mettre à sa disposition le fichier, avec une répartition claire et nette, invariable. C’est comme cela que ça s’est toujours passé et c’est comme ça que cela va se passer.

D’autant plus qu’on s’est arrangé pour écarter en amont les éventuelles personnes susceptibles d’avoir des candidatures…
Non ! On ne peut pas dire que Malick Gackou, Idrissa Seck ou même Ousmane Sonko et Abdoul Mbaye ne sont pas des potentiels candidats. Ce sont des personnes qui s’opposent, qui passent leur temps à critiquer et à injurier. Ils ne sont pas expatriés, ils ont décidé de rester sur place et de se battre. Si moi, j’avais la possibilité de les écarter sur la base de ma volonté, je les écarterais. Mais je n’en ai pas.
Mais on ne va pas s’en prendre à une personne qui était maire, ordonnateur de dépenses, administrateur de crédits, avec des accusations, sur la base d’un rapport de l’Ige… Il s’est écarté de lui-même. L’autre, il a décidé de manière arbitraire de s’exiler et de maintenir une tension artificielle. Mais il ne viendra jamais.

Parce qu’il y a l’épée de Damoclès des 138 milliards de la Crei sur sa tête !
Non, il n’y a pas d’épée de Damoclès. C’est un discours qu’ils veulent entretenir. Vous noterez qu’il y a eu ce premier ballon de sonde qu’ils ont fait passer par le journal Jeune Afrique, disant que Macky Sall penserait à amnistier les gens. Le Président l’a démenti en précisant qu’il n’a jamais été question d’amnistie. Mais ils ont imposé le sujet. Ce que vous n’avez pas remarqué, ou que vous avez remarqué et refusez de dire, c’est que 3 jours après, ils nous ont ramené l’affaire. Mais en fait, ils veulent marchander ! Ils veulent marchander l’amnistie et se donnent les moyens politiques en théorisant un chaos, en disant au Président, «même si tu gagnes, prends l’engagement que tu vas remettre les cartes à zéro». Cela ne se fera pas !

Mais Macky Sall n’a pas écarté l’hypothèse d’une amnistie sur France 24
Non, la première chose que le Président a faite, a été de démentir l’information de Jeune Afrique. Ensuite, ce n’est pas à lui d’amnistier, c’est à la majorité à l’Assemblée nationale. Donc, cela ne dépend pas que de la volonté du Président. Eux, le Pds, veulent nous imposer un marchandage en créant des conditions politiques, par des menaces de mettre le pays à feu et à sang. Mais pourquoi va-t-on le faire ?

Mais, quand vous voyez que dans toutes les instances internationales où l’affaire Karim Wade a été portée, l’Etat du Sénégal a été condamné, cela ne vous met-il pas mal à l’aise ?
Nulle part le Sénégal n’a été condamné, nulle part.

En dernier, le Comité des droits de l’Homme des Nations unies.
Le Comité des Nations unies n’a pas les prérogatives de condamner ou de disculper. Il donne juste un avis. Quand les Nations unies condamnent, c’est le Conseil de sécurité ou l’Assemblée générale. L’avis d’un comité ne vaut pas une condamnation. Il y a eu deux avis défavorables à l’Etat français par ce comité, il y a de cela 4 mois. Les Etats-Unis en ont reçu une trentaine, parce qu’ils refusent d’expatrier leurs soldats, accusés en Irak. Aux Nations unies, la crédibilité d’un Etat se mesure par le nombre de votants drainés. Les dernières élections auxquelles le Sénégal a participé aux Nations unies, c’était pour le siège au Conseil de sécurité. On a eu plus de voix que le Japon, le 3ème bailleur des Nations unies. Cela montre qu’on est respectés.

Mais un avis défavorable est quand même une tache !
Mais je vous dis que même l’Etat français a eu 3 ou 4 avis. Est-ce qu’on a dit que les Nations unies ont condamné la France ? Les Usa même plus. Ce sont des situations auxquelles les pays sont confrontés, parce qu’ils gèrent des situations. Tout cela rentre dans le cadre du battage médiatique pour se donner le moyen politique de marchander l’amnistie à partir de 2019. On ne va pas jouer à ce jeu. Karim Wade ne va pas venir. Cela fait deux ans qu’on nous dit qu’il revient, il ne vient pas. Par contre, ils s’organisent pour semer le chaos, mais le gouvernement fera face. Et le militant que je suis, avec mes amis, et mes collègues, fera face, c’est aussi simple.
Vous semblez minimiser vos opposants, en vous basant sur le bilan de votre candidat. Pourtant, ce bilan est malmené ces derniers temps, quand on entend le ministre des Finances reconnaître des tensions budgétaires, quand on voit que les dettes dues aux universités privées créent des tensions même au sein du gouvernement… Le bilan est vraiment en demi-teinte, non ?
Il faut avoir l’honnêteté de dire que notre bilan est honorable sur tous les plans. Maintenant, la situation économique du pays, on peut en parler. Il n’y a pas de honte à dire qu’il y a des tensions de trésorerie. Cela arrive dans tous les pays du monde.

Pourquoi vous vous comparez à tous les pays ? Parlons du Sénégal !
Oui, on parle du Sénégal. Mais l’économie sénégalaise ne vit pas en autarcie. Nous partageons nos règles avec tout le monde. Il peut arriver que nous ayons des tensions dans le budget. Des dettes, il y en a toujours eu. Nous continuons à payer des dettes contractées du temps du Président Senghor. Les générations futures paieront des dettes que le Président Macky a contractées. C’est le système qui est comme cela. Les pays de référence à l’heure actuelle, sont les Etats-Unis et le Japon. Leur dette s’élève à plus de 300%. C’est dire que nous ne sommes pas gênés. Même si on reconnaît que mon collègue le ministre des Finances devrait apporter plus d’explications. Nous assumons ce que nous avons fait. Nous avons pris des engagements avec notre candidat. Nous sommes prêts à aller vers les populations, et leur dire : «Voilà ce que nous vous avions promis, voilà ce que nous avons fait, et voilà les perspectives qu’on vous propose.» Cela, l’opposition ne le fait pas. Leur programme, c’est accuser Macky Sall et ses amis ou ses souteneurs, insulter… Quand on fait face à une telle opposition, on ne la néglige pas, mais on est rassurés. Parce qu’on sait qu’il y a un travail politique qui permet de convaincre les Sénégalais, et qui n’a pas été fait pas ces gens-là, qui sont circonscrits dans certains médias, dans certaines localités, et ont un discours qui, malheureusement pour eux et heureusement pour nous, ne peut pas convaincre les Sénégalais.

On le saura après les élections…
Je fais appel à votre sens de l’observation politique et historique. L’histoire récente, c’est le référendum…

Vous étiez en tête, mais vous n’avez pas atteint la majorité absolue.
Au référendum, tous ces messiers, avec une partie de la Société civile, étaient réunis. On les a battus. C’était le baromètre idéal pour tous ces gens-là qui parlent aujourd’hui. Ils avaient battu campagne ensemble, établi ensemble des stratégies. Ils ont mutualisé leurs finances, leur expertise, et tout. Mais on les a battus. Parmi ces gens-là, certains nous ont rejoints aujourd’hui. Donc, leur appareil politique a été affaibli. La logique voudrait que nous soyons réconfortés. Vous parlez des Législatives. Vous dites qu’on a eu 49%, mais il y a des listes qui étaient aux Législatives qui entretemps, nous ont rejoints. Donc, calcul pour calcul, on devrait être renforcés et on passe au premier tour. En dehors de la volonté manifeste que nous avons, de renverser la situation dans la région de Dakar. Nous, nous travaillons d’arrache-pied pour gagner le département de Dakar à 55%, le département de Pikine à 55%, le département de Guédiawaye à 55% et le département de Rufisque. Ce sont nos objectifs et si nous parvenons à réaliser 90% de cet objectif-là, il n’y a pas de raisons à ce qu’on n’ait pas 60% parce que dans le monde rural, les élections précédentes ont prouvé qu’on gagne à 80, 90%.

Sauf à Mbacké ?
Sauf Mbacké oui. Une preuve qu’on ne manipule pas les élections. Parce que sinon, on ne gagnerait pas Dakar à 35%, on ne perdrait pas le département de Mbacké. Donc, ce ne sont pas des résultats préfabriqués.

Vous allez donner leurs cartes à tous ceux qui veulent voter ?
Bien sûr. Ce débat là aussi, en dehors des accusations, des insultes, des tentatives de déstabilisation, nous savons que ce débat-là va venir. Une rétention des cartes, Non ! Au Sénégal, il n’y a jamais eu un taux de participation supérieur à 60%. Les élections précédentes, on a distribué les cartes à 70%, le reste on va le distribuer. Donc, ce n’est pas un sujet. Leur volonté, c’est de discréditer une élection qu’ils ont déjà perdue. C’est normal mais à nous de prendre toutes nos responsabilités pour les crédibiliser. C’est ça le jeu démocratique mais que ça ne donne pas un prétexte pour théoriser le chaos dans ce pays. Personne ne va l’accepter.

Pour parler du département de Dakar, vous avez mis en place la plateforme Sénégal 2035. Vous avez fait un départ tonitruant avec une très grosse mobilisation, et puis le silence ?
Non, ce n’est pas le silence. Si vous remarquez, on est en train de démanteler les appareils de l’opposition. Nous ne recrutons pas dans la mouvance présidentielle, ce n’est même pas notre vocation. Cette mobilisation, c’est une réponse aux gens qui disent qu’on a tout perdu, qu’on a rompu le pacte avec la jeunesse, qu’on n’est plus attractifs. Non, quand on réussit ce genre de mobilisation, où on ne voit pas de militants de l’Apr et de la mouvance présidentielle, ça nous conforte dans notre position comme quoi, on demeure attractif. Maintenant à Dakar, l’opposition a de bonnes bases et parmi ces porteurs de voix de l’opposition, il y a des gens qui ne se sentent pas à l’aise dans l’Apr ou dans la mouvance présidentielle. Donc, nous mettons en place une dynamique qui fédère toutes ces forces-là et avec pour dénominateur commun, pas la personne de Macky Sall, mais le Pse théorisé par Macky Sall. Parce que nous sommes convaincus que ce plan-là, en 2035, va régler ce problème de pauvreté et de pays en difficulté. On va décoller et c’est ça qui nous regroupe. Donc, il n’y a pas le calme plat. En politique, il y a des activités qu’on décide de publier, de booster, mais il y a aussi des activités qu’on ne dit pas. Si par la grâce de Dieu, on finalise notre plan d’actions, en principe l’opposition n’existera plus à Dakar. C’est ça l’ambition de Sénégal 2035.
Mais la question, à vous entendre Mame Mbaye Niang, on se dit qu’une fois l’opposition écartée, est-ce que l’Apr ne vas pas se déchirer ? Vous allez vous retrouver avec Amadou Ba qui tient ses activités de son côté, Diouf Sarr qui tient aussi d’autres activités et un Mame Mbaye Niang qui lance Sénégal 2035. Ce n’est pas un monstre à trois têtes qui pose le problème du patron du département ?
Non, il n’y a pas de patron du département, il n’y a pas de patron régional. Je pense que ce serait de la déloyauté que de poser des actes allant dans ce sens. Il faut être vraiment déloyal pour penser usurper ou théoriser cela. Parce que nos victoires à Dakar ont toujours été obtenues en mutualisant nos forces. Par exemple, pour les dernières Législatives, moi je n’étais pas sur la liste, Amadou Ba était tête de liste. Est-ce que je me suis battu, est-ce que j’étais engagé, est-ce que je me suis investi ? Oui, je l’ai fait. A tel point que les gens pensaient que j’étais sur les listes. Nous ne travaillons pas et nous ne théorisons pas nos actions sur la base de tel patron. Personnellement moi et mes amis, on est derrière un homme pour un plan. Nous ne l’avons pas fait il y a de cela deux ans ou trois ans ou quatre ans. C’est depuis le début. Donc, c’est par conviction… En tout cas, si quelqu’un parmi nous est en train de le théoriser, c’est de l’indécence, c’est de la déloyauté et je ne pense pas que Dieu puisse récompenser la déloyauté.

Vous n’avez donc pas l’ambition d’être le patron de Dakar ?
Non. Moi je suis déjà patron de l’Apr parce que je fais partie des 15 personnes qui ont signé pour la création de l’Apr. Moi, on ne m’a pas recruté. J’ai trouvé le Président Macky Sall chez lui et je lui ai dit si vous avez un projet de société, j’y adhère. Je vous fais confiance. C’est parti de ça et ça s’est renforcé. Moi je ne me définis pas de carrière politique. Il y a dix ans, je n’y pensais pas. J’étais cadre de l’aviation civile dans un autre domaine. Le Bon Dieu qui m’a fait quitter ce domaine-là, s’il décide que demain je serai autre chose, personne n’y pourra absolument rien. C’est ça ma vision. Mais faire ce que je dois, je le ferai en toute responsabilité.

Pour le moment, c’est faire gagner le Président au premier tour ?
Absolument. Nous mobilisons nos forces, notre énergie, nos ressources, notre engagement et notre sincérité pour un seul but dans le court terme, faire gagner le Président Macky Sall. Dans le moyen terme et dans le long terme, c’est donner les moyens politiques pour que le Pse reste le seul et unique référentiel pour les politiques publiques. Nous sommes sûrs que ce plan est viable, que ce plan peut régler les vrais problèmes du Peuple sénégalais.