La 7e édition du colloque annuel de l’Association sénégalaise des sciences de gestion (Assg) a démarré hier ; et ce, pour trois jours, sous le thème «Management des ressources naturelles en Afrique : enjeux, pratiques et perspectives». A travers cette rencontre, les universitaires visent à participer à une gestion efficiente des ressources naturelles du pays pour permettre à toute la communauté nationale de bénéficier d’une situation d’inclusion. «Per­mettre à tout le monde de tirer profit des ressources que nous avons et endiguer la pauvreté», a soutenu Ibrahim Guèye, président de l’Asso­ciation sénégalaise des sciences de gestion à la cérémonie d’ouverture de la 7e édition du colloque.
Plusieurs thématiques seront débattues par des chercheurs et universitaires au cours de cette conférence. Des sujets classiques de la gestion, de la finance, de la comptabilité, au marketing, en passant par la gestion des ressources humaines, mais également les sujets transversaux dans les domaines de l’industrie extractive, de la loi sur le contenu local, de la gouvernance inclusive qu’il faudrait pour une bonne exploitation de ces ressources… seront abordés pour éviter le Sénégal de vivre la malédiction des ressources et que celles-ci soient le moyen d’un développement vertueux.
Pour le recteur de l’Uni­versité Alioune Diop de Bambey (Uadb), Pr Mahi Diaw, le défi de la formation est de connaître tous les sujets qui peuvent concerner la marche du monde.
Selon le Président directeur général de Management school Bordeaux (Bem) de Dakar, la collaboration entre son établissement, l’Uadb et l’Assg à travers ce colloque est d’amener les communautés à s’approprier ces problématiques relatives au management des ressources naturelles. Le ministre du Pétrole et des énergies, qui a présidé virtuellement l’ouverture de la conférence, a salué les efforts consentis dans l’enseignement, notamment dans le domaine du management et les démarches entreprises pour rassembler les acteurs clés du secteur, afin de consolider le dialogue. En effet, «les Sénégalais ont besoin de se donner la main pour avancer tous ensemble», a dit Sophie Gladima.