Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement annonce avoir approuvé, pour le Sénégal, une «garantie partielle» de crédit d’environ 262 milliards 382 millions 817 mille 880 F Cfa (400 millions d’euros), en vue de faciliter son accès au marché international du financement durable et à des conditions très favorables, a appris l’Aps auprès de l’institution bancaire panafricaine.
«Cette garantie de la Bad vise à améliorer l’accès du Sénégal au marché du financement durable et à des conditions très favorables», indique-t-elle dans un communiqué dont l’Aps a obtenu copie. La Banque africaine de développement a fait cette annonce en marge de la 28e Conférence des Nations unies sur le climat (Cop28) qui se tient depuis le 30 novembre à Dubaï et se poursuit jusqu’au 12 décembre.
«Elle va faciliter au Sénégal, la mobilisation de son premier financement adossé à son document-cadre de financement durable pour un montant total équivalent à 500 millions d’euros», explique la même source, en parlant de cette garantie partielle accordée au Sénégal.
Il s’agira de donner une garantie «aux établissements financiers qui envisagent de financer cette opération afin d’être protégés contre des pertes qui résulteraient d’un défaut de paiement (…) sur cet emprunt à hauteur de 400 millions d’euros».
La garantie accordée par la Bad devrait également permettre au gouvernement du Sénégal de «contracter une partie du financement de cette opération en F Cfa. Ce qui devrait aussi permettre une amélioration du profil de viabilité de la dette du pays», souligne le texte.
Il indique qu’avec ce soutien de la Bad, «le Sénégal obtient un financement à un coût plus favorable, comparé à une opération sans garantie».
Le texte rappelle que le document-cadre de financement durable du Sénégal a été adopté par la Bad en juin 2023, notant que le produit de cet emprunt devra être «exclusivement affecté à des investissements verts et à caractère social».
Le document-cadre de ce financement durable fait notamment allusion à des secteurs comme l’agriculture, la protection sociale et la lutte contre la pauvreté, l’eau, l’assainissement et la santé, l’éducation, l’emploi et l’inclusion financière des jeunes, la connectivité, la promotion des énergies à faible carbone et la préservation de la biodiversité.