Financement – Appui aux femmes transformatrices de poisson en Casamance : Le Japon met plus d’1 milliard sur la table

1 million 860 mille dollars, soit un peu plus d’1 milliard de francs Cfa, c’est le montant de la contribution du Japon au projet dénommé «Améliorer la qualité de vie et les moyens d’existence des femmes transformatrices de poisson et de leurs communautés en Casamance».Par Moussa SECK –
Dans le cadre de son appui au renforcement de la sécurité alimentaire et de la nutrition au Sénégal, le gouvernement du Japon a décidé de mettre la main à la poche pour participer au financement du projet dénommé «Améliorer la qualité de vie et les moyens d’existence des femmes transformatrices de poisson et de leurs communautés en Casamance». Cela, en décaissant un montant d’1 million 860 mille dollars Us, soit un peu plus d’1 milliard de francs Cfa.
D’une durée de trois ans, ce projet vise à «assurer et améliorer les moyens d’existence et les revenus durables, ainsi que la qualité de vie des communautés de pêcheurs, en particulier les femmes transformatrices de poisson en Casamance». Et c’est un peu avant midi, ce 27 février 2024, que le document du projet a été signé, lors d’une cérémonie qui a vu la participation du ministre des Pêches et de l’économie maritime, du Coordonnateur sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest, par ailleurs représentant de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) au Sénégal, et de l’ambassadeur du Japon au Sénégal, Izawa Osamu.
Et, c’est une enveloppe d’un million huit-cent-soixante mille dollars américains qui est mise sur la table, et qui est «une contribution du gouvernement du Japon au renforcement de la sécurité alimentaire et de la nutrition au Sénégal à travers la Fao», ainsi que souligné par le ministre des Pêches et de l’économie maritime. Autonomisation des femmes, amélioration de leur santé et celle de leurs communautés, croissance du rendement ainsi que des revenus seront entre autres bienfaits cités par Papa Sagna Mbaye et qui sont escomptés avec ce projet de renforcement des capacités des femmes transformatrices de poisson en Casamance.
Cap Skirring, Elinkine, Fanda, Goudomp, Niaguiss et Ziguinchor sont les zones qui vont bénéficier de la construction et/ou de l’installation d’infrastructures de transformation des produits halieutiques. La Fao aura en charge l’assistance technique, pour ce qui est de l’installation. Le Coordonnateur sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest et représentant de la Fao au Sénégal s’est félicité du projet, comme de la collaboration avec le Japon, vieille de quelques décennies. M. Gouantoueu Robert Guie voit en cet appui prévu pour les femmes des six zones citées ainsi que leurs petits villages environnants, «un pas important dans l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des communautés rurales, notamment dans ce contexte de post Covid-19 et de crise mondiale où les systèmes de production alimentaire ont montré leurs limites, tant au niveau mondial qu’au niveau national».