Dans le cadre d’une facilité multidevises, la Société financière internationale (Ifc), filiale du Groupe de la Banque mondiale, a signé mardi six accords de prêt d’un montant total équivalent à 47, 5 millions de dollars en faveur du Groupe Baobab, soit environ 28 milliards de francs Cfa. Mise en place au titre de la plateforme «Base de la pyramide», qui entend atténuer les conséquences économiques de la pandémie du Covid-19, cette facilité aidera les micros et petites entreprises et celles détenues par des femmes à accéder aux financements dont elles ont besoin pour se développer, notamment dans six pays. Il s’agit du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de Madagascar, du Mali, de la République démocratique du Congo (Rdc) et du Sénégal.

«Nous avons une stratégie très claire de faire de la promotion du genre et du financement de l’entreprenariat féminin, un des piliers importants de nos activités», a indiqué le Directeur régional de l’Ifc. Et si l’Ifc a porté son choix sur le Groupe Baobab, précise Olivier Buyoya, c’est grâce à la performance et la qualité du management de cette institution.

Ainsi, assure Philip Sigwart, Directeur général du Groupe Baobab, «ce nouveau partenariat avec l’Ifc confortera leur stratégie qui vise à renforcer le leadership du Groupe Baobab «sur de plus grands marchés tels que la Côte d’Ivoire et le Sénégal, et à poursuivre sa croissance sur des marchés aujourd’hui plus fragiles comme le Burkina Faso, le Mali et la République démocratique du Congo».

Pour rappel, «les micros et petites entreprises sont des moteurs essentiels de la croissance du secteur privé en Afrique subsaharienne. Mais ces dernières continuent d’être affectées par la hausse de l’inflation et par les perturbations de la chaîne d’approvisionnement, dues en partie aux suites de la pandémie et à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, mettant en péril une reprise inclusive et résiliente dans la région».
Par Justin GOMIS – justin@lequotidien.sn