Un taux de 28% du financement que la Délégation générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (Der/Fj) a injecté dans la région de Tambacounda reste non recouvré. En Crd jeudi, le délégué général Papa Amadou Sarr a rappelé que plus d’un milliard quatre cents millions de francs Cfa a été injecté dans la région pour financer des projets structurants.
La Délégation générale à l’entreprenariat rapide des jeunes et des femmes qui avait alloué des financements à des jeunes et femmes de la région est revenue jeudi voir l’état de remboursement des prêts. Sur place, le constat fait par le délégué général est que 28% des montants alloués peinent encore à être recouvrés. A ce jour, a précisé Papa Amadou Sarr, le taux de remboursement est de 72% dans la région.
Le délégué général présidait un Crd dans la capitale du Sénégal oriental. L’objectif était de procéder à une évaluation de la première phase des financements alloués à la région. M. Sarr qui était auprès des siens a rappelé que plus d’un milliard quatre cents millions de francs Cfa a été injecté dans la région pour financer des projets structurants de jeunes et de femmes. Pour un montant prévisionnel de 846 millions, la Der est allée jusqu’à plus d’un milliard dans la région de Tamba, a martelé Papa Amadou Sarr. Ce qui fait que la région est à un taux d’absorption qui flirte avec les 150%. L’objectif était de permettre à bon nombre de jeunes et de femmes de bénéficier des financements pour développer des projets structurants et durables. Et cela a permis à 3 225 personnes d’être accompagnées par le programme. Abordant la question du remboursement, même si la région ne figure pas à la queue avec un taux de 72%, le délégué note qu’il y a encore quelques bénéficiaires qui traînent le pas. A ce jour, détaille Papa Amadou Sarr, 28% du montant total alloué à la région n’est pas encore recouvré ; d‘où l’appel lancé aux mauvais payeurs par le gouverneur à vite s’acquitter de leurs engagements. «L’argent reçu n’est pas un don», martèle le patron de l’Exécutif régional. «Il faut dans les plus brefs délais faire de sorte que les engagements pris soient honorés au grand intérêt de tout le monde», a-t-il exhorté à l’endroit des mauvais payeurs. Dans les perspectives, le délégué général de la Der a assuré que sa structure ambitionne d’injecter beaucoup plus d’argent dans la région pour mieux accompagner les secteurs de l’artisanat, de la pêche, de l’agriculture et des transports qui sont porteurs. Mais, précise-t-il, «à condition que les montants alloués soient recouvrés».