Kaolack est au diapason du 21ème siècle, pour le temps de la 6e édition de la Foire internationale. En effet, à côté des stands habituels, cette année, douze exposants de solutions technologiques ou numériques au service de l’éducation, la communication ou l’agriculture ont fait le déplacement dans la capitale du Saloum.
Le patron d’Agrosotech, Christian Mendy, nous présente sa startup évoluant dans le secteur de l’agritech. «Agritech, c’est l’agriculture adaptée à la technologie. Avec Agritech kids, nous initions les enfants à tout ce qui touche à la technologie agricole: l’utilisation de bio-pesticides, engrais biologiques… Dans le cadre d’Agro-road, nous assistons les agriculteurs également, grâce à notre équipe composée de géomètres, géologues, informaticiens, et même de pilotes de drones, pour la cartographie, le diagnostic», explique-t-il. Une solution complémentaire à celle de la startup «Sena­gri­culture», plus axée sur la formation et le renforcement de capacités, à en croire Christian Mendy.
A quelques pas de ce stand, les Congolais, Steph et Sam, de la startup Neema, s’entretiennent avec de jeunes lycéens de Mboutou Sow et Eureka captivés. Ils présentent leur startup qui est active dans le domaine du marketing audiovisuel.
«Chez Neema, nous faisons dans le marketing sonore. Nous lions les sons à une marque. La musique étant liée au sensoriel, donc au souvenir. Les entreprises l’utilisent pour fidéliser leurs clients. Nous proposons des identités sonores : des logos et ambiances sonores propres aux entreprises», indiquent les jeunes entrepreneurs
Plus loin, Yacine et Penda de Kanarimagik parlent de leur label et du programme startup 4 xaleys. «Spécialisées dans la création de dessins animées ou bandes dessinées, notre présence ici, c’est pour faire découvrir aux jeunes les innovations technologiques des métiers, les startups en l’occurrence, à travers une bande dessinée produite par nos équipes», renseignent-elles. Le co-fondateur et directeur des programmes de la startup, Jérôme Diouf, d’ajouter: «Nous distribuerons notre bande dessinée sur l’écosystème des startups aux quatre établissements ciblés, en espérant que l’exploitation se fera au niveau desdits établissements.»
Par Laïty NDIAYE  – Correspondant