Par Justin GOMIS

– Le Fonds d’entretien routier autonome (Fera) du Sénégal se porte bien, si l’on se fie à Mamadou Faye, son Directeur général. Cette bonne santé, explique M. Faye, est liée à la volonté  du chef de l’Etat, Macky Sall, «de doter le  Fera de plus de moyens, pour mieux avoir un dispositif apte à lui garantir les possibilités de trouver suffisamment de ressources pour l’entretien des routes et également pour des projets de construction des routes».
A l’en croire, les nouveaux textes du Fera permettent non seulement de financer l’entretien routier, mais aussi de financer les travaux de construction des routes.
Ainsi, depuis la création du Fonds, en 2007, jusqu’à nos jours, «on est autour  de 700 milliards francs Cfa de  financement mobilisés et mis à la disposition de l’Agence des travaux et de gestion des routes (Ageroute)», a indiqué Mamadou Faye vendredi, lors de la réunion du Bureau exécutif de l’Association des fonds d’entretien routier africains (Afera). Ces moyens, confie-t-il, ont permis de financer le réseau classé confié à l’Ageroute.  Une volonté qu’il assimile à une bonne politique. «Si on loue aujourd’hui la qualité de l’entretien routier du réseau du Sénégal, c’est parce que derrière, il y a une bonne politique», dit-il.  Après plus de 10 ans et suite à la réforme de 2020, le Fera a réalisé beaucoup de choses sur le plan des infrastructures. Ce qui l’amène à dire : «On peut se satisfaire de ce qu’il a réalisé depuis sa création.»
Le Bureau exécutif de l’Afera se réunissait en prélude aux assises annuelles de l’Afera. Prévues du 9 au 14 mai 2022 à Dakar, ces assises ont pour thème : «Durabilité des fonds d’entretien routier africains.»
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