Le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) a reçu hier comme en 2015, une contribution de 500 millions francs du Président Macky Sall. Le chef de l’Etat en a fait l’annonce à l’occasion de la remise du Prix Macky Sall pour la recherche au Cicad. «Aux 2èmes journées du Cames en 2015, j’avais fait à l’occasion une contribution de 500 millions au Cames comme soutien à la mise en œuvre de son plan stratégique de développement (…) Je voudrais vous dire monsieur le Secrétaire général que 2020 ce sera encore 500 millions», a fait savoir le Président Sall dans son allocution. Il a d’ailleurs promis de se faire l’ambassadeur du Cames auprès de certaines institutions pour que la structure puisse trouver des moyens à la hauteur de ses ambitions. «Au-delà de cette contribution, je demanderai à certaines institutions, comme la Banque africaine de développement, de contribuer à alimenter le fonds de la recherche du Cames», a-t-il indiqué, exhortant les 19 états membres à soutenir le Cames qui participe au développement de l’intégration africaine par la voie académique. Le chef de l’Etat s’est réjoui que les 500 millions octroyés en 2015 aient servi à la mise en place d’un fonds qui a permis au Cames d’encourager la recherche en instituant le Prix Macky Sall pour la recherche. Et, pour cette première édition, c’est le projet African life story of Covid-19 (Also) porté par le programme thématique de recherche santé coordonné par Fatou Pr Binetou Sarr qui a été désigné vainqueur. «Pour cette première édition, le jury a retenu le projet fédérateur African life story of Covid-19 dont l’objectif vise à mieux comprendre la dynamique du Covid-19 dans les pays de l’espace Cames pour en tirer les leçons pour accroître les résiliences face aux maladies émergentes», s’est félicité le chef de l’Etat tout en magnifiant l’initiative du Cames. «Un prix pour la recherche en Afrique n’est pas un acte de prestige mais une nécessité de premier ordre parce que malgré nos efforts, le soutien à cette activité de recherche, qui est une activité essentielle au progrès de l’humanité, reste encore insuffisant dans nos pays», a signifié le Président Sall considéré à l’occasion comme le «grand protecteur des sciences».
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