Par Alioune Badara NDIAYE

– A la faveur d’une convention de partenariat signée en septembre 2020 entre le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3 Fpt), la Sen’Eau et le Cstp/Btp, un certificat d’aptitude professionnelle (Cap) au métier de canalisateur d’eau communément appelé plombier est venu s’ajouter aux diplômes du centre implanté à Diamniadio. D’après le document de presse remis par les organisateurs, la Sen’Eau assure la formation pratique, le mentoring et l’insertion en entreprise des apprenants. Elle a également supervisé l’écriture du programme et la validation du diplôme. La 2ème cohorte, composée de jeunes agés entre 17 et 27 ans, est officiellement entrée en immersion lundi à travers une cérémonie dans l’établissement ayant enregistré la présence des responsables des trois entités contractantes. «Je suis contente d’être à cette cérémonie qui marque le lancement de la formation de la promotion constituée de 32 jeunes qui ont été endurants et qui ont confirmé leur participation dans le métier de canalisateur d’eau potable, communément appelé école des plombiers», a affirmé Sophie Diallo, directrice du 3 Fft lors de la cérémonie. «Ce projet réponds aux enjeux de qualification et d’insertion professionnelle des jeunes et cela a motivé le 3FPT à contribuer à son financement pour un coût global de 250 millions de francs Cfa pour les 12 cohortes qui sont prévues», a-t-elle mis en exergue. «L’ambition de Sen-eau lorsqu’on arrivait était de faire du métier de base de l’eau qui est le métier des canalisateurs, un projet de professionnalisation», a noté pour sa part Maguette Niang, directeur des Ressources humaines et de la transformation de Sen’Eau.
«C’est pour cela qu’on a commencé par cette formation qui, dans trois ans, nous offrira des plombiers qui vont sortir et qui, sur la base des valeurs et des principes de travail, vont apporter quelque dans la transformation de la Sen’Eau», a-t-il poursuivi, notant que l’objectif de la Sen’ Eau est de réussir la mission que lui a assignée l’Etat ; ceci, a-t-il dit, en mettant en place des professionnels dans les métiers de l’eau. Pour les 32 apprenants qui vont bénéficier chacun d’une indemnité mensuelle de 70 mille francs durant la formation, il s’agira d’alterner apprentissage au Cstp (45%) et pratique en milieu professionnel (55%) à la Sen’Eau. «Cette convention a débouché sur l’élaboration d’un outil de formation dénommé Projet de formation insertion (Pfi) (…) L’intérêt de cette formation réside dans le fait qu’elle permet d’accroître l’envergure et la cohérence des actions les plus efficaces et des résultats.
Elle vise donc à élargir et à intégrer l’assiette des projets existants entre le ministère en charge de la Formation professionnelle et les branches professionnelles», a indiqué Oscar Badji, directeur du Centre sectoriel de la formation professionnelle. Il a cité la Sen’Eau comme un exemple qui constitue une source d’inspiration de certaines entreprises qui veulent développer ce type de partenariat avec le centre. Du côté de l’entreprise en charge de l’exploitation et de la distribution de l’eau, la réflexion est engagée pour une convention avec les mêmes partenaires pour la formation d’électromécaniciens des métiers de l’eau. «J’ai confié au directeur des Ressources humaines de voir aussi avec les partenariats pour pouvoir lancer une prochaine école par alternance, pareille, mais des électromécaniciens des métiers de l’eau», a indiqué, lors de son allocution, Jany Arnal, Directrice générale de la Sen’Eau. «Je vous encourage à prendre beaucoup de plaisir, beaucoup de sérieux, beaucoup de sécurité pour pouvoir faire de l’excellence au Sénégal et la référence en Afrique», a-t-elle adressé aux jeunes apprenants.
abndiaye@lequotidien.sn