Le sport constitue une véritable niche d’emplois pour les jeunes. Une position défendue samedi dernier lors d’une journée de réflexion sur les métiers autour des sports équestres et l’emploi des jeunes organisée par l’Institut de formation aux métiers des sports (Ifm Sports).Par Amadou MBODJI
– Une journée de réflexion sur les métiers autour des sports équestres et l’emploi des jeunes s’est tenue samedi dernier dans les locaux de l’Institut de formation aux métiers des sports (Ifm Sports). La rencontre avait pour but d’identifier les possibilités d’emplois qui s’offrent aux jeunes dans le domaine équestre. Pour Alphonse Sène, directeur du Développement des équidés, le secteur des courses hippiques constitue un gisement pour les jeunes afin de pouvoir se trouver un emploi.
Une position partagée par Mme Diatta, directrice de l’Evaluation au niveau de l’Office national de formation professionnelle (Onpf), soulignant que «six métiers liés au cheval ont été identifiés. On peut citer ceux de jockey et d’aide-soignant». L’Onpf s’engage ainsi à accompagner les sports équestres et le sport dans sa globalité pour se formaliser afin de bâtir une véritable économie du sport sénégalais.
D’ailleurs, le Secrétaire général adjoint du Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss), Seydina Diagne, estime que ces métiers du sport vont profiter au Sénégal lors des prochains Jeux Olympiques de la Jeunesse (Joj) en 2026. «Le Sénégal a besoin de main d’œuvre pour une bonne organisation de cette compétition qui verra la participation de 4676 athlètes, 2500 à 3000 officiels. Lors des Joj 2026, 15 mille repas seront servis par jour», informe Seydina Diagne. Et le Sg de préciser que «ce sont des Jeux qui impliquent beaucoup de main d’œuvre. Les experts ont identifié plus de 200 métiers en connexion avec le sport». Avant d’ajouter : «Nous voulons que ces métiers impactent ces jeux.»
La directrice de la Formation du ministère des Sports, Mme Marième Kane Diallo, de rappeler que «le département du sport a initié depuis longtemps des projets de recherche et qu’un référentiel et un répertoire des métiers des sports ont été élaborés». Malheureusement, se désole Mme Diallo, «la plupart des métiers du sport ne sont pas connus des jeunes». Avant de prôner, à l’endroit des différentes parties concernées, une bonne sensibilisation auprès des jeunes. Mais aussi, se servir des recommandations issues de la journée de réflexion pour les mettre en œuvre.
La directrice de l’Institut de formation aux métiers des sports (Ifm Sports), Mme Coura Ndiaye, prêche pour la «la formation des jeunes afin de leur permettre de s’insérer professionnellement».
A noter qu’en partenariat avec la Fédération sénégalaise de football (Fsf), l’ifm avait formé 300 stadiers et compte se lancer prochainement dans la formation d’agents de joueurs.
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