Dakar s’offre une nouvelle école dédiée aux acteurs et actrices. Formation et professionnalisation. Pôle d’excellence et lieu d’expérimentation.

 

Par Moussa Seck – C’est pour «répondre aux besoins croissants de l’industrie cinématographique africaine et internationale» qu’elle est mise sur pied. Elle, «cette institution» qui «met l’accent sur le développement de compétences artistiques solides tout en valorisant l’identité culturelle africaine». Elle, l’«Eiad-Ecole internationale d’acteurs et actrices de Dakar», une «nouvelle institution dédiée à la formation et à la professionnalisation des acteurs, des actrices et des métiers liés à la direction et à l’accompagnement des acteurs». Le vœu est ainsi clair, et il est de «contribuer largement au rayonnement du cinéma sénégalais, et plus largement africain», ainsi qu’inscrit dans une note.

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L’Eiad sera inaugurée le 12 octobre à 14h. Installée à Hann Bel-Air, dans la bâtisse que le grand sculpteur sénégalais Ousmane Sow avait conçue avec l’ambition de créer une résidence d’artistes. L’Eiad se positionne comme un pôle d’excellence, un lieu d’expérimentation et de recherche pour les acteurs et les actrices du Sénégal et du continent africain. Avec son projet pédagogique, l’école s’appuie sur une approche globale de la formation où l’acteur, l’actrice sont au cœur d’un système d’échanges permanents. «L’interaction avec leur agent, les directeurs de casting, les réalisateurs et les responsables de production leur permettent de construire des visions artistiques ambitieuses», souligne la note. Cette école, qui se veut accompagnatrice de la dynamique autour des industries culturelles et créatives, offrira différentes formations.

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Ce sera «entre cours techniques (diction, placement de la voix, chant, respiration, corps et mouvement, lecture, gestion de carrière, contrats de l’audiovisuel) et ateliers consacrés à l’interprétation, au jeu face caméra, au casting, au doublage». Plus : «à la réalisation d’outils de promotion des acteurs et actrices (book photo, biographie et bande démo), succède le tournage de deux courts métrages en conditions professionnelles», ainsi que dit par une note.

Dirigée par Adama Diop, acteur, auteur et metteur en scène, l’Eiad entend proposer un cursus innovant dispensé par des professionnels reconnus à l’échelle internationale. «Conçue pour répondre aux besoins croissants de l’industrie cinématographique africaine et internationale, cette institution met l’accent sur le développement de compétences artistiques solides tout en valorisant l’identité culturelle africaine», informe la note de présentation.