Formation – Remise de diplômes à la 48ème promotion : Le Cesti met 25 journalistes sur le marché du travail

Les étudiants de la 48ème promotion du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti), qui ont reçu hier leur parchemin à l’Ucad 2, sont invités à prendre comme modèle leur parrain feu Saliou Traoré.Par Mamadou SAKINE
– La 48ème promotion du Cesti, qui a comme parrain feu Saliou Traoré, a bouclé sa formation de 3 ans hier, à travers une cérémonie de remise de diplômes à l’Ucad 2. Ils sont 25 récipiendaires : 10 en télévision, 7 en radio et 8 en presse écrite. En effet, Magatte Gaye, Mamadou Oumar Ba et Mohamed Diène, respectivement majors en télévision, radio et presse écrite, et leurs camarades ont été récompensés devant enseignants, étudiants, personnels administratifs, techniques et de service du Cesti, parents, amis, autorités étatiques et universitaires, membres de la famille du parrain. «Saliou Traoré, voilà un nom pour incarner le professionnalisme, alliant rigueur, honnêteté intellectuelle, générosité dans les idées et persévérance dans l’effort, incorruptible», a témoigné son ami le formateur Ibrahima Bakhoum. Et d’ajouter : «De l’Agence de presse sénégalaise où il fit ses premières armes à l’Agence de presse espagnole, Saliou est resté fidèle au traitement de l’information dans un style qui exhibe le produit et presque efface celui qui produit.» Il a ainsi invité les récipiendaires à avoir comme viatique dans leur vie professionnelle les qualités du parrain Saliou Traoré.
A Pape Malick Thiam, qui a parlé au nom de la promotion, et Cie, Cheikh Traoré, représentant de la famille du parrain, les a exhortés à faire en sorte que «dans chacun de leurs actes, chacune de leurs initiatives soit honorée la mémoire de Saliou Traoré de la meilleure des façons». Saliou, poursuit-il, a su échapper à la maladie de la flagornerie et à la corruption.
Au-delà de ces qualités du parrain offert en modèle, Omar Diaw, formateur au Cesti, a donné une leçon de journalisme à travers un viatique. «L’absence d’objectivité se confond au mensonge, à la falsification, à l’intoxication et finalement à l’irresponsabilité. Donc savoir adopter une conduite d’objectivité commence par chercher les faits et les contextualiser. Privilégier les faits plutôt que les opinions qui enlisent l’espace médiatique, ne publier que ce qui est vérifié et juste, ne jamais générer de fake news, bannir le sensationnalisme et la course impudique au succès, plaie du journalisme contemporain», conseille-t-il.
Pour sa part, le directeur du Cesti, Mamadou Ndiaye, a rappelé le contexte actuel avec la crise liée à la pandémie du Covid-19. «Votre secteur d’activités révèle des entreprises de presse empêtrées dans des difficultés économiques, une profession mobilisée pour l’application effective de ces textes de gouvernance, la propagation de la désinformation sur des réseaux sociaux débridés et les changements intervenus dans les conditions de production médiatique. Le secteur de la presse a connu une diminution drastique de ses activités. Au cours de cette période, des emplois ont été perdus», dit-il. Un film-hommage sur le parrain a été projeté avant que la fête ne se poursuive au Cesti.
msakine@lequotidien.sn
2 Comments
MAY GOD BLESS YOU,AMINE
TOUTES MES FÉLICITATIONS MON FILS MAMADOU OUMAR BA !
MA GOD BLESS YOU;AMINE