Formation – Renforcement de capacités des acteurs du secteur de la santé : Innocence Ntab Ndiaye promet son accompagnement

Un atelier de renforcement de capacités en dialogue social, sécurité et santé au travail, genre et lutte contre la violence et le harcèlement se tient depuis hier dans la capitale. Cet atelier fait suite à celui national, tenu à Thiès les 25, 26, 27 mai 2021, pour le renforcement de capacités des partenaires sociaux, des différentes parties prenantes en matière de promotion du dialogue social, de la sécurité et de la santé au travail. Il a pour objectif d’améliorer les relations professionnelles dans le secteur de la santé au travail, de genre et de non-discrimination.Par Justin GOMIS –
Les relations professionnelles dans le secteur de la santé au travail, de genre et de non-discrimination doivent être améliorées. Telle est la conviction de ceux qui œuvrent pour l’instauration d’un climat social stable, facteur d’épanouissement en milieu du travail. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’atelier de renforcement de capacités en dialogue social, sécurité et santé au travail, genre et lutte contre la violence et le harcèlement qui se tient depuis hier dans la capitale. D’après Innocence Ntab Ndiaye, présidente du Haut-conseil du dialogue social, «les parties prenantes auront à examiner les réformes fondamentales du travail, le travail décent, le dialogue social et les attributions, les missions et la protection des délégués du personnel». Elles mettront aussi un programme national de renforcement du dialogue social et le tripartisme à l’instauration d’une stabilité sociale durable, propice à la promotion du travail décent et à l’émergence économique et elles aborderont les différents niveaux de dialogue social et le cadre réglementaire de dialogue social d’entreprise, a informé Innocence Ntab Ndiaye, qui a présidé le lancement de cet atelier en présence du président de Conseil national au dialogue social de la République islamique de Mauritanie venu avec sa délégation pour une visite de contact et de travail.
Au regard de la place essentielle qu’occupent la santé et l’action sociale dans le développement économique et social, la présidente du Haut-conseil du dialogue social se félicite de l’organisation de cet atelier car, dit-elle, «les relations professionnelles ne constituent pas très souvent un long fleuve tranquille sur lequel on est à l’abri de soubresauts pouvant résulter des difficultés à concilier les contraintes économiques de l’employeur et les exigences sociales des travailleurs». Pour elle, les parties prenantes doivent privilégier la concertation à la confrontation, mais aussi intégrer les actions respectives et les intérêts des usagers du service public.
Mais, «ces dernières années, le secteur de la santé a réalisé d’importantes infrastructures avec la construction de 20 nouveaux hôpitaux, 20 centres de santé, 281 postes de santé et centres de dialyse», énumère-t-elle. A l’en croire, la construction de ces infrastructures est accompagnée du relèvement du plateau technique et le renforcement du personnel de santé.
Innocence Ntab a aussi informé de la mise en place d’un programme de renforcement du dialogue social à la demande du chef de l’Etat. Avant d’affirmer son engagement et sa disponibilité à accompagner les acteurs sociaux du secteur de la santé.
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