Après son doublé réussi face à Videoton (2-1) jeudi dernier, le premier de sa carrière professionnelle, Younousse Sankharé devrait faire le bonheur de Bordeaux jeudi soir pour le match retour des qualifications pour l’Europa League. Et ses six buts de la saison dernière, venus s’ajouter à la demi-douzaine de la saison précédente avec Guingamp, font de lui un milieu de terrain efficace et particulièrement précieux. Son total en Ligue 1 se montre à 20 buts même s’il soutient mordicus qu’il n’est pas un buteur…
Younousse Sankharé marque plus mais ne veut pas qu’on le considère pour ce qu’il n’est pas. Le milieu de terrain de Bordeaux explique le fait qu’il marque plus : «c’est parce que je me projette davantage vers l’avant, je me retrouve plus souvent devant le but, ce que je faisais un peu moins avant. J’ai un peu plus confiance en mes capacités à faire les efforts et les contre-efforts. Je me projette donc un peu plus. C’est difficile pour un défenseur de prendre un joueur lancé, je joue de cela […] A la base, je ne suis pas un buteur. J’étais moins amené à aller vers l’avant car l’on jouait en 4-4-2. Le 4-3-3 permet aux milieux de mieux se projeter car il y a la sécurité de la sentinelle derrière. En 4-4-2, si vous êtes deux à partir, cela peut être compliqué derrière […] Ce n’est pas une obsession pour moi. Marquer, c’est un fait de jeu. Je me retrouve au bon endroit au bon moment. Si cela donne la victoire, tant mieux».
Questionné sur Sud Ouest sur une hypothétique arrivée de Yannis Salibur à Bordeaux, son ancien coéquipier à Guingamp, le milieu de terrain des Girondins verrait cela d’un bon œil. «Je m’entends très bien avec tout le monde mais c’est vrai qu’avec Salibur, c’était particulier. Nous venions de la même ville ! On est tous les deux de Pierrefitte dans le 93 ! Cela comptait dans notre relation ! C’est rare d’avoir deux footballeurs de Ligue 1 de la même équipe originaires de la même ville d’enfance. Nous étions très fiers, à Guingamp, de représenter Pierrefitte-sur-Seine! C’est un bon joueur. Et ils sont tous les bienvenus à Bordeaux !»