Une chaleur d’étuve dicte sa loi à Dakar. La population de la capitale sénégalaise en souffre. Le «tout bêton» y est pour quelque chose, si l’on se réfère à l’architecture de la capitale sénégalaise, a indiqué le directeur de l’Unité de formation et de recherche (Ufr) des Sciences sociales et environnementales de l’université Sine-Saloum. Pr Diégane Diouf intervenait lundi, sur le thème : «Villes vertes et résilientes : Rôles de la biodiversité dans la planification et le design urbain», dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l’architecture.
«Cette artificialisation des sols est en partie la cause de cette chaleur. Partout, on met du béton. On aurait pu quand même laisser des espaces verts qui pourraient être occupés par de la végétation, ça peut être des arbres, ça peut être également des terres qui peuvent prendre toute cette question, où les gens peuvent circuler et mener d’autres activités récréatives.
Dans ce cas, quand il fait chaud dans les maisons, même s’il n’y a pas la mer à côté, les gens pourront se déplacer ou organiser des pique-niques…», a-t-il expliqué.
Créée en 1985 à l’initiative de l’Union internationale des architectes (Uia), la Journée mondiale de l’architecture est traditionnellement célébrée le premier lundi du mois d’octobre. Cette année, le Collège universitaire d’architecture de Dakar en a profité pour échanger sur le thème : «L’architecture pour des communautés résilientes.»
Par Amadou MBODJI – ambodji@lequotidien.sn