Le président de la Basketball Africa league (Bal) était l’un des invités du panel du Young Leaders de la Fondation France Afrique, hier à Dakar Arena. Regroupant une centaine de jeunes venus de 25 pays de l’Afrique, le forum était l’occasion d’échanger sur plusieurs thématiques dont le sport comme levier de développement, à travers les questions d’éducation et de genre, mais aussi de son impact social et économique.
«Nous avons un focus et une mission de créer une véritable industrie à travers le basketball, d’être un catalyseur pour une émergence d’une industrie du sport en Afrique qui va être très forte et contribuer au développement économique. Le sport peut être un moteur de développement économique, de croissance pour notre continent, du fait de l’immense talent dont nous disposons», souligne M. Fall.
Pour bâtir cette industrie, souligne-t-il, «on a besoin de capacité. C’est une opportunité d’échanger avec ces jeunes leaders qui viennent de 25 pays africains, d’exposer nos plans et de les inviter à penser aux différents métiers affairant au sport dans leur trajectoire.»
Selon le président de la Bal, «il y a un potentiel extraordinaire en Afrique et pas que pour le basket. Et pour construire cette industrie autour du sport, on a besoin de beaucoup de compétences.» Ce qui est un des objectifs et la raison d’être de la Basketball Africa league, une compétition destinée aux clubs champions du continent, en collaboration avec la Nba et la Fiba, et dont la deuxième édition s’achève à la fin de ce mois, avec le «Final 8» à Kigali, au Rwanda.
Si la place qu’occupe le sport semble être comprise par beaucoup de dirigeants dans le continent à travers la construction de nouvelles infrastructures, le président de la Bal exhorte «les jeunes à penser au sport comme levier de développement».
D’autres chefs d’entreprises, à l’image de Saër Seck, de l’Institut Diambars, ou encore d’anciennes sportives, telle que l’athlète Gnima Faye, ont fait part de leurs expériences sportives marquées par des hauts et des bas. Revenant sur leur parcours pour devenir aujourd’hui des icônes de la société grâce au sport.
Des moments d’échanges qui ont permis à la vingtaine de Young Leaders venus de plusieurs pays, de trouver leur voie vers le développement avec, comme vecteur, le sport.
Par Woury DIALLO – wdiallo@lequotidien.sn