Le Hoop Forum du Seed Project (Sport pour l’éducation et le développement économique), a démarré ce mercredi 10 août et va se poursuivre jusqu’au 14 août du même mois, à Dakar et Thiès, avec comme thème : «Sport business et le développement en Afrique.» Réuni hier pour échanger et discuter avec les différents départements opérationnels, les anciens élèves du projet Seed se disent convaincus que l’avenir du développement africain passe par l’utilisation du sport comme stratégie économique, culturelle, sociale et de maintien de la paix. Selon eux, le marché mondial du sport devrait continuer à croître de manière exponentielle. «Il devrait atteindre 599,9 milliards de dollars en 2025, avec un Tcac de 8 %», peut-on lire dans le document.
D’après Ndongo Ndiaye, conseiller en charge des Sports et de la jeunesse du chef de l’Etat, aujourd’hui, l’Afrique en général, le Sénégal en particulier, a l’obligation même, avec la récente victoire des Lions à la Can de football, de rentabiliser économiquement son sport. «Aujourd’hui, nous avons l’obligation même avec les victoires que nous avons, de rentabiliser économiquement notre sport. C’est la valeur de ce thème qui nous inspire et qui nous pousse nous aussi à pousser la réflexion et à donner de nouvelles perspectives pour le sport sénégalais», a soutenu l’ancien international de basket. A ce propos, souligne-t-il, le thème de cette année est vraiment à la mode car il permet de décortiquer le nouveau visage du sport. «Au-delà de son aspect folklorique, loisir, le sport est réputé comme étant une source d’économie que nous devons maintenant apprendre nous aussi, participer et prendre notre part du gâteau. Le sport est devenu une grande économie, un grand gâteau que le monde se partage et que aujourd’hui l’Afrique en a que 2%», a-t-il indiqué.
Dans cette même dynamique, le collaborateur du chef de l’Etat voit Seed Academy comme une grosse inspiration. «Par le sport, on peut mettre ensemble tout un organigramme qui puisse développer le sport lui-même mais aussi l’économie et tout le business autour du sport», a-t-il ajouté.
Si on en croit Ndongo Ndiaye, c’est en ce sens que le Seed est important et qu’il ne faut pas le laisser aux étrangers mais faire en sorte qu’il soit une affaire nationale avant d’en faire une affaire internationale.
Notons que ce Panel a aussi enregistré la présence du Sg du ministère des Sports, du président-fondateur de Seed Academy, Amadou Gallo Fall, de Kabir Pène, ancien international de basket, entre autres.
Par Ousmane SOW