Les tarifs du Grand pont à péage de Foundiougne entrent en vigueur à partir du 1er février prochain, a annoncé hier dimanche, Abdoulaye Thiam, responsable de l’exploitation des ponts et autoroutes à l’Agence des travaux et de gestion des rou­tes (Ageroute). Il en a fait l’annonce lors du lancement officiel de la mise en service gratuite dudit pont à péage.
Venu présider la cérémonie en compagnie du maire de la commune de Foundiougne, Mbaye Diamé, et de celui de Djirnda, Badara Diome, il a signalé qu’un personnel sera déployé sur place, pour «orienter les usagers» durant cette période de mise en service gratuite, qui prendra fin le 31 janvier. «Et au terme de la gratuité, tout usager qui voudra utiliser le pont, doit débourser un tarif en fonction de quatre catégories d’automobilistes», a-t-il prévenu. Ainsi, pour la catégorie C1, les usagers des motos devront payer 500 francs Cfa, tandis que pour les véhicules particuliers, rangés dans la catégorie C2, le tarif est fixé à 2000 francs Cfa. «Quant aux cars, minibus et camionnettes, ils sont dans la catégorie C3, avec un tarif fixé à 3000 francs Cfa», a-t-il poursuivi.
Pour la dernière catégorie, C4, qui concerne les gros porteurs, camions et grands bus, le passage se fera contre le paiement de 15 000 francs Cfa.
Il a précisé que ces tarifs sont calqués sur ceux qui étaient appliqués au niveau du bac de Foundiougne qui, depuis plusieurs décennies, reliait la ville de Foundiougne à Ndakhonga.
L’ingénieur en Génie civil a signalé que dans le cadre de l’exploitation futur du pont à péage, un personnel local a été recruté en rapport avec les maires de Djirnda et de Foun­diougne.
Il a expliqué que ces personnels sont répartis en trois équipes et selon des tranches horaires, permettant l’ouverture du pont 24 h/24.
Il a annoncé que des éléments de la gendarmerie seront déployés pour assurer sa sécurité et celle des usagers.
Le pont à péage de Foun­diougne a été financé à hauteur de 40 milliards de francs Cfa (environ 67 millions de dollars) par Eximbank of China.
Long de 1300 mètres, il enjambe le bras de mer, le Saloum. La durée des travaux est de 48 mois, selon un document remis à la presse par l’Ageroute.
Il va permettre de raccourcir le trajet vers la Gambie et la Casamance, mais aussi de jouer un rôle important dans le désenclavement et le développement du potentiel de Foun­diougne.