La célébration de la Journée internationale de la francophonie, dimanche, a servi de prétexte à Abdoulaye Racine Senghor pour procéder à l’ouverture, à Foundiougne, d’une Maison de la culture et de la francophonie destinée principalement à démocratiser l’accès à l’offre culturelle.Par Dioumacor NDONG (Correspondant)

– Contribuer à la démocratisation de l’accès à l’offre culturelle. Telle est la volonté de l’homme de culture, Abdoulaye Racine Senghor. Lequel a profité de la célébration de la Journée internationale de la Francophonie, ce dimanche 20 mars, pour ouvrir à Foun­diougne, une maison dédiée à la culture et à la francophonie. Une initiative qui, selon lui, entre dans le cadre de la territorialisation des politiques publiques comme voulue par le chef de l’Etat Macky Sall. «Poussé par une passion forte pour la culture, j’ai pris l’initiative d’ouvrir à Foundiougne, sur les bords du Saloum, un centre culturel dit Maison de la culture et de la francophonie avec l’ambition d’en faire un espace de rencontres et d’échanges pour les femmes et hommes de culture et, surtout, pour les populations, les jeunes et, en particulier, les élèves», a expliqué le non moins Pré­sident du Conseil d’administration (Pca) du Musée des civilisations noires.
Ayant été encouragé dans cette initiative par le recteur, Christian Philip, président du réseau des maisons de la francophonie et par Maguèye Tou­ré, directeur de la Franco­phonie, M. Senghor veut ainsi faire en sorte que le livre et la lecture, les arts, le cinéma et le patrimoine, soient portés à la proximité des publics. Les­quels, à l’en croire, seront appelés également à mettre la main à la pâte afin que puissent émerger des «Mozart» ou des «Mbougar» cachés dans les replis de l’insoupçonné. Sous ce rapport, l’Inspecteur d’académie (Ia) de Fatick a été invité par le directeur de Cabinet du ministre de la Culture et de la communication empêché, Demba Faye, à s’approprier cet outil de promotion de la culture à travers les écoles et établissements de la région. A ce titre, Cheikh Yaba Diop a indiqué qu’à travers ses multiples activités, la Maison de la culture et la francophonie de Foun­diougne devra aller dans le sens de la restauration de l’éducation aux valeurs et à la citoyenneté, comme préconisé par le ministre de l’Education nationale lors du dernier séminaire de rentrée des classes. Dans la foulée, l’Ia de Fatick a exhorté les apprenants, enseignants et usagers de ce complexe culturel à un retour au livre et à la lecture, la lecture saine, nourricière, instructive et formatrice.

Foundiougne, ville de culture
Revenant sur le choix porté sur Foundiougne pour abriter cet espace qui va servir à produire de la culture, le promoteur a laissé entendre que c’est parce que Foundiougne est avant tout une ville de culture. «C’est également le pays de Laga Ndong qui rayonne sur l’ensemble du pays sérère comme étant le roi des pangol», a-t-il fait savoir. Avant d’indiquer que Foundiougne est aussi une terre de grands érudits et un lieu de passage de beaucoup de saints à l’image de El Hadji Omar Tall, El Hadj Abdoulaye Niasse, entre autres. Sans oublier le fait que ce terroir regorge de beaucoup de créateurs et a accueilli très tôt l’école coloniale, en 1893.
Venu prendre part à cette manifestation à laquelle ont assisté des sommités culturelles, le Secrétaire général du gouvernement, Abdou Latif Coulibaly, a rendu un vibrant hommage à Racine Sen­ghor dont il n’a pas manqué de louer très fortement le parcours ô combien élogieux.
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