Par Justin GOMIS – 

Un mot d’ordre : donner la majorité à l’Assemblée nationale au président de la République Bassirou Diomaye Faye. C’est la volonté exprimée hier par le mouvement «Elite Pastef». C’est pour permettre au chef de l’Etat de disposer de tous les moyens politiques et économiques pour dérouler le programme du parti Pastef pour le Sénégal. «Les prochaines joutes électorales sont imminentes. Comme par le passé, nous apporterons notre contribution car nous partageons la vision du Président Bassirou Diomaye  Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko, et sommes convaincus qu’il faut leur donner les moyens de mettre en œuvre leur politique. Cela passe par une majorité absolue à l’Assemblée nationale», a déclaré Thierno  Basse, le coordonnateur du mouvement.
Pour les membres du mouvement «Elite Patriotes», il faut donner la majorité au parti Pastef comme c’était le cas pour l’élection présidentielle. «On a donné la Présidence à Diomaye, il faut aussi lui donner l’Assemblée», a-t-il ajouté. Un avis partagé par tous ses camarades qui se sont succédé à la prise de parole. «L’objet de cette conférence est de donner la parole à Sonko pour qu’il choisisse les candidats. L’objectif, c’est la majorité à l’Assemblée nationale», a dit Adji Fatou Sarr, selon qui «on ne peut pas demander, en si peu de temps, des résultats à ce gouvernement».
Pour ce faire, ils invitent tous les militants et sympathisants à être animés de la même volonté que lors de la Présidentielle. Les membres du mouvement «Elite Patriotes» ont par ailleurs indiqué leur intention de rallier le parti Pastef. «Nous avons pris l’initiative d’affirmer notre ambition de nous joindre officiellement  au parti Pastef. Mais nous laissons les leaders du parti la liberté de nous dire  quelle sera la meilleure formule pour le faire. Nous nous adapterons en conséquence», a soutenu Thierno Basse.
Les membres du mouvement «Elite Patriotes» disent avoir toujours mené des combats pour le compte du parti Pastef. «Comme vous l’avez compris, nous avons toujours mené les combats et pour apporter  notre contribution au parti et  au projet dans la limite de nos moyens», a lu le coordinateur, selon qui ils ont toujours fonctionné par leurs propres moyens et des appuis de certains partenaires. D’après Serigne Mbacké Dieng, ils étaient les premiers à démarrer la campagne présidentielle, avant la libération de Sonko et Diomaye de prison.
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