Gestion de la Maison de la presse : L’État invité à impliquer les journalistes

Le Bureau exécutif national (Ben) sortant du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics), a demandé samedi à l’Etat du Sénégal de «remettre les journalistes au cœur du processus de gestion» de la Maison de la presse. Cette demande constitue un des points de revendication contenus dans une résolution prise par le Ben sortant du Synpics et lue par un de ses membres Eric Gnimady au démarrage des travaux du 10ème Congrès ordinaire du syndicat, a constaté un reporter de l’Aps. Un administrateur nommé par décret a jusqu’ici en charge la gestion de la Maison de la presse. Les syndicalistes ont également réclamé que la Maison de la presse soit baptisée Alpha Abdallah Sall, ancien secrétaire général du Synpics, présenté comme un des acteurs majeurs de la concrétisation du projet d’érection d’une Maison de la presse au Sénégal.
Le 10ème Congrès ordinaire du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) s’est officiellement ouvert samedi à Dakar en présence du ministre du Travail, Samba Sy, et des représentants d’Ong et de membres de la Société civile, a constaté l’Aps. Outre le ministre du Travail, du dialogue social, des organisations professionnelles et des relations avec les institutions, l’ouverture de la manifestation s’est également faite en présence du Secrétaire général du ministère de la Communication, Yoro Moussa Diallo, de la directrice régionale de l’Ong Article 19, du directeur d’Amnesty Sénégal, Seydi Gassama.
Le député Samba Diouldé Thiam et Mademba Ndiaye, ancien responsable du syndicat, ont également assisté au démarrage des travaux qui ont débouché sur l’élection d’un nouveau Secrétaire général en remplacement de Ibrhima Khaliloulah Ndiaye, dont le mandat est arrivé à expiration. Le thème du Congrès organisé à l’Ecole nationale de développement sanitaire et social est : «Quelles perspectives pour les professionnels des médias après adoption du Code de la presse et de la Convention collective ?»