La Banque mondiale et le Groupe Allafrica Global Media ont co-organisé lundi dernier, un panel virtuel sur le thème : «Le Covid-19, Révélateur de l’incroyable résilience des femmes africaines.» Ce webinaire, qui s’inscrit dans le cadre de la Journée internationale de la femme, a mis en vitrine la «formidable résilience des femmes africaines qui ont été les premières sur la ligne de front dans la lutte contre le Covid-19 dans le continent».
Nonobstant la pandémie, les femmes d’Afrique de l’Ouest et centrale, en particulier, ont fait preuve de détermination et de créativité malgré les conséquences sociales et économiques de la crise. Une résilience jugée «incroyable du moment qu’en Afrique, les femmes courent un risque plus élevé de perdre leur source de revenus sans aucun filet de sécurité sociale vers lequel se tourner, car elles travaillent de manière disproportionnée dans le secteur informel et sont exclues des mesures de protection sociale», relève-t-on dans un communiqué.
Cette situation aggravée, selon le document, par la fermeture des écoles et des garderies qui a mis de nombreuses mères dans l’obligation de trouver un équilibre entre un emploi à temps plein et les responsabilités liées à la garde des enfants et à la scolarité, tout en consacrant une part disproportionnée de leur temps à des activités domestiques non rémunérées. A cela s’ajoutent les inégalités pré-pandémiques qui mettent en évidence les énormes fossés socio-économiques qui existent dans la société africaine.
Face à ce contexte, la Banque mondiale et le Groupe Allafrica Global Media, qui ont fait de l’autonomisation économique des femmes africaines un sacerdoce, ont convié des sommités pour magnifier la résilience de cette couche sociale.