Par A.B. NDIAYE

– Le transfert de la gestion des forages ruraux à des privés à travers l’Office des forages ruraux (Ofor), n’emballe pas trop du coté de Caritas Sénégal, qui a participé à la réalisation de certains forages passant désormais sous ce régime de gestion. «La gestion de ces forages est passée maintenant à des sociétés privées qui l’exploitent, alors que nous Caritas, ce que nous avons fait, nous l’avons fait avec les populations et ces ouvrages étaient gérés par ce qu’on appelle les Asufor (Associations des usagers du forage). Ce changement de mode de gestion pose problème», a indiqué samedi abbé Alphonse Seck, Secrétaire général de Caritas.  «Notre souci, c’est que cette eau reste accessible pour toutes les populations, parce que l’eau est un droit humain et toute personne a droit à une eau potable pour sa vie et ses activités», a poursuivi l’abbé, qui s’est exprimé lors de la cérémonie d’ouverture de la 58ème Assemblée générale de l’Ong catholique, tenue à Rufisque. Il a dans cette logique de veille, pour un accès équitable à l’eau, annoncé la mise en place par Caritas, depuis le mois de janvier, de l’Observatoire des services de l’eau (Ose). «C’est un observatoire qui va être très attentif aux politiques publiques en matière d’eau et à tout ce qui est fait en matière de politique pour permettre l’accès des populations les plus vulnérables et les plus pauvres à l’eau», a fait savoir le Secrétaire général de Caritas, indiquant que le Forum mondial de l’eau qui se tient en mars au Sénégal, sera une belle occasion de présenter l’observatoire ainsi que les immenses contributions de l’Eglise dans le domaine de l’eau depuis des décennies.
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