Le ministère de la Justice,  à travers la direction de la Promotion de la bonne gouvernance, a procédé  à l’installation de la cellule régionale  de gouvernance à Sédhiou. Les acteurs territoriaux qui ont assisté à la rencontre, ont sollicité la dotation en moyens financiers, matériels et techniques pour la bonne marche de cette nouvelle cellule.Par Seydou Tamba CISSE –

La région de Sédhiou vient d’être dotée d’une cellule de bonne gouvernance. Ce cadre d’échange pour les citoyens sur la gouvernance installé par le ministère de la Justice, via la Direction de la promotion de la bonne gouvernance, vise à instaurer une gestion participative et inclusive des ressources, le respect du principe de l’Etat de Droit, l’accès à l’information, la redevabilité, l’éga­lité,  en­tre autres.

Dans sa mission de renforcement de la gouvernance publi­que et citoyenne, la Direction de la promotion de la bonne gouvernance, dirigé par Arou­na Sarr, a rencontré le Gouverneur, les élus locaux, les acteurs de la Société civile, les personnes du troisième âge et les chefs de services déconcentrés pour présenter la cellule régionale de gouvernance. Dans son discours, le Dpbg Sarr a indiqué que  la première cellule créée en 2013 n’a pas bien marché, à cause de diverses raisons, notamment le manque de moyens, d’informations, entre autres. Donc aujourd’hui, estime M. Sarr, il est important d’accompagner la nouvelle cellule régionale, en mettant à sa disposition des moyens nécessaires à son fonctionnement et des ressources financières, de former, de renforcer les capacités de ses membres, pour qu’ils puissent pleinement jouer leur rôle.  Il préconise aussi la mise en place d’un dispositif de suivi-évaluation, qui  va travailler avec la cellule régionale dans la production de rapports périodiques.

Venu présider la cérémonie d’installation de la cellule ré­gionale  de gouvernance,  l’adjoint au gouverneur chargé des affaires administratives pense que c’est un devoir de rendre compte à la population et de l’accompagner dans le cadre du développement.  Mo­dou Guèye affirme qu’au-delà de cette cellule,   les citoyens ont la possibilité d’avoir des informations par rapport au bon fonctionnement des collectivités territo­riales,  parce que même le Code   général des collectivités territoriales le prévoit. Mais aujourd’hui, il est question de la participation citoyenne à la  gestion des affaires publiques. Il déplore toutefois, le fait que les cellules installées depuis 2013 ne fonctionnaient pas convenablement. Face à cette situation, il invite les acteurs à trouver les voies et moyens pour assurer une fonctionnalité à la nouvelle cellule régionale qui vient d’être installée. Et selon lui, cela ne peut se faire sans l’engagement de tous les acteurs locaux, l’accompagnement en moyens financiers et techniques.
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