Amadou Hott, ministre de l’Economie, du plan et de la coopération, et l’ambassadeur du Royaume de Belgique, Hubert Roisin, ont signé hier deux conventions de financement de plus de 10 milliards de francs Cfa. Il s’agit de la «Convention spécifique climat-volet Sénégal du Portefeuille belge «Climat au Sahel» qui couvre également le Mali, le Niger et le Burkina Faso».
Cette nouvelle intervention, qui couvre la période 2022-2026, selon un document du ministère de l’Economie, «sera en application au cœur du Bassin arachidier, dans les régions de Kaolack, Fatick et Kaffrine, et dispose d’un budget de 11,5 millions d’euros en dons, soit 7,5 milliards de francs Cfa.
Elle vise à améliorer la gestion intégrée des ressources naturelles et à restaurer de manière durable, les écosystèmes naturels du Sahel dans la lutte contre la désertification et les conséquences négatives des changements climatiques, afin de renforcer la résilience des populations du Sahel.
Au-delà des actions pour la réduction des sources des changements climatiques (atténuation), un accent particulier est mis sur l’adaptation, à travers : le développement du conseil agricole centré sur l’adaptation aux changements climatiques, l’appui à la mise en œuvre de pratiques durables de gestion de l’eau, la promotion des pratiques agro-écologiques durables et résilientes, etc.».
L’autre convention concerne la promotion de l’accès équitable aux médicaments et vaccins de qualité, «Kaaraange Garab Yi – Sécuriser les médicaments», exécutée par l’Agence de coopération belge Enabel. Cette intervention, avec un budget total de 4 millions d’euros, soit 2,6 milliards de francs Cfa, note le communiqué, «vise à renforcer le système de santé sénégalais en garantissant la qualité des médicaments, vaccins et produits de santé». Elle appuie aussi «l’ambition stratégique du Sénégal d’assurer, par la production locale, la fourniture de 50% des besoins du pays en médicaments et autres produits de santé, à l’horizon 2035. Cette nouvelle intervention qui démarre en 2022, se concentrera sur l’appui à l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (Arp), nouvellement créée, pour lui permettre d’atteindre le niveau de préqualification requis par l’Oms pour assurer toutes les responsabilités en termes de règlementation pharmaceutique. Aussi, le projet appuiera le ministère de la Santé et de l’action sociale pour assurer que les vaccins et médicaments produits localement ou importés, soient de qualité et restent accessibles à la population.
Ce quatrième pilier s’ajoute aux trois piliers existants du programme de coopération bilatéral entre la Belgique et le Sénégal : la Promotion de l’entrepreneuriat durable et de la création d’emplois décents dans le Sine-Saloum et son Agropole, le pilier santé avec l’intervention «Santé de la femme, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent(e)» et le troisième pilier, renforcement de compétences, avec l’intervention «Formations, Etudes et les Expertises», pour un budget total de 49 millions d’euros, soit plus de 32 milliards de francs Cfa, en dons».
Par Dialigue FAYE – dialigue@lequotidien.sn