Les bouillons sont les principales causes des problèmes sanitaires du Sénégalais. Cette affirmation n’est pas au gout des travailleurs de Nestlé. Pour eux, leur produit n’a rien de toxique et respecte scrupuleusement les normes sanitaires. Une visite dans l’usine a permis de s’en rendre compte. Conclusion : « C’est nous qui ne mangeons pas bien. Le problème ce n’est pas les bouillons mais plutôt le dosage » a affirmé Gnagna Seck.
« Vous pensez vraiment que les 300 sénégalais qui travaillent à Nestlé sont des traitres. Nous ne pouvons pas tous trahir le peuple ». Diop, un salarié de Nestlé n’en peut plus de cette image que la rumeur a fini de coller sur les bouillons.
A cet effet, une visite a été organisé mardi 25 février 2020 avec des consommateurs venus de la Petite cote. L’objectif était de montrer le processus de fabrication du bouillon Maggi dont on accuse d’être la cause de toute sorte de maladie.
Pour Gnagna Seck, c’est la façon dont les Sénégalais utilisent les bouillons qu’il faut revoir. « C’est nous qui ne mangeons pas bien. Le problème ce n’est pas les bouillons mais plutôt le dosage. Une enquête a révélé qu’une famille consomme en général jusqu’à 15 bouillons par jour » a-t-elle expliqué.
Avant de préciser que l’Oms recommande une consommation en sel de 5 grammes par jour par personne. « Maggi pèse 10 grammes. Le sel est 48% du poids de ce bouillon pour 6 personnes. Donc nous respectons la recommandation de l’Oms » a précisé Gnagna Seck.
La visite a permis de voir que contrairement à la rumeur ce n’est pas des résidus de poisson que l’on utilise pour fabriquer le bouillon Maggi. En effet, le produit est composé de sel iodé, d’ognon, de gingembre, de l’ail, du sucre et du manioc sous le control strict de nutritionnistes. Une batterie de tests est faite durant tout le processus de fabrication pour s’assurer de la qualité du produit. Dans l’usine, la propreté est de mise. Aucun corps étranger n’est admis.