Gouvernance électorale : Le Gradec veut une réforme

Le Groupe de recherche et d’appui-conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance s’est penché sur un nouveau modèle institutionnel de gouvernance électorale.
Instituer un modèle de gouvernance électorale est le défi que lance le Groupe de recherche et d’appui conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance (Gradec). Mazide Ndiaye, le président de cette structure, a posé les jalons de l’échange, en s’interrogeant sur le dialogue politique. Pour indiquer que «le dialogue politique doit engager ceux qui sont présents et ceux qu’ils représentent. Le dialogue est nécessaire mais il faut qu’il soit sincère et constructif». Pour ce faire, le président du Gradec a plaidé pour «le changement comportemental et une démarche réaliste de tous les partis».
Les panélistes ont invité les acteurs politiques à beaucoup plus «d’humilité» et de «responsabilité» seul gage de consensus durable. Le Gradec entend ainsi réunir les conditions et faciliter le dialogue entre les dits acteurs politiques sénégalais.
Les échanges ont par ailleurs porté sur le modèle institutionnel de gouvernance de nos élections. Quel modèle nous faut-il ? Qu’est-ce qui est mieux pour notre démocratie ? Des questions soulevées dont les réponses visent le changement de paradigme. Que le pays ne se focalise plus sur la personne du ministre en charge des élections lors des préparatifs d’échéances.
A en croire le Gradec, il urge d’apporter des réformes sur le Code électoral qui date de 1992 et tripatouillé par les différents pouvoirs. Des changements et modifications qualifiés d’une part de «justes» et d’autre part de «contestables», notamment «le parrainage, le bulletin unique et ou la caution». Afin d’aboutir à des élections plus transparentes et plus consensuelles.
Sur la polémique soulevée par le Premier ministre sur la date des Législatives, le Secrétaire général du Gradec, M. Ababacar Fall, a argué que «ce ne sont pas dans les prérogatives du Pm de décréter le report ou le rapprochement d’élections. C’est le travail des partis politiques».
Stagiaire