C’est la plus prestigieuse cérémonie de récompenses musicales de l’année. Dans un contexte sanitaire très particulier, les Grammy Awards ont ré­compensé di­man­che 14 mars, la rappeuse Megan Thee Stallion, sacrée révélation de l’année, et permis à la reine Beyoncé de battre le record de récompenses pour une artiste féminine. De son côté, l’artiste H.E.R a été primée pour son titre I Can’t Breathe, inspiré par les manifestations antiracistes qui ont secoué les Etats-Unis l’été dernier. Quant à Taylor Swift, elle a remporté le Grammy de l’album de l’année pour Folklore. (…) Megan Thee Stallion a reçu le prestigieux Grammy de la «révélation de l’année», la première artiste de rap à triompher dans cette catégorie depuis Lauryn Hill en 1999. Cette récompense ne fait que consacrer le succès de l’artiste après une année marquée par la sortie de son premier album studio Good News, un duo mémorable avec la star Cardi B sur WAP et son tu­be Sava­ge avec la participation de Beyoncé sur un remix. Ce remix a valu aux deux artistes les prix de la «meilleure performance rap» et de la «meilleure chanson rap». De son côté, Beyoncé a reçu le trophée de la meilleure vidéo musicale, partagé avec sa fille aînée Blue Ivy qui figure à ses côtés dans le clip de Brown Skin Girl, puis celui de la meilleure performance R & B. Avec désormais 28 Grammy à son actif, elle est entrée dans l’histoire des Grammy Awards en battant le record pour une artiste féminine dans la compétition, et celui pour un chanteur (homme ou femme).
La star nigériane, Burna Boy, s’est quant à elle imposée dans la catégorie de l’album de «musique du monde» tandis que Kanye West a remporté son 22e Grammy Award, non pas dans la catégorie rap qui l’a rendu célèbre, mais pour son disque évangélique Jesus Is King, élu «meilleur album de musique chrétienne contemporaine».
Avec Le Point