D’après Wikipedia, on trouve la trace des premiers supermarchés aux Etats-Unis dans les années 1920, peu après l’invention du libre-service. Ces magasins, souligne-t-on, ont une allure dépouillée et sont aménagés dans de vieilles granges, des usines ou des patinoires désaffectées. Les produits sont disposés à même le sol ou sur de simples planches de bois, avec à la clef des prix 20 à 50% moins élevés que dans les épiceries traditionnelles. Le premier magasin Piggly-Wiggly à Memphis (Tennes­see), en 1917. Clarence Saun­ders (1881-1953) est un entrepreneur américain, pionnier du magasin de vente au détail en libre-service. «Détenteur du brevet d’un magasin libre-service déposé en 1917, il va incarner et développer cette formule véritablement révolutionnaire. En septembre 1916, il ouvre à Memphis un magasin-pilote à l’enseigne Piggly-Wiggly (Petit cochon à perruque). Saunders n’y propose que des marchandises préemballées et ‘’prévendues’’ par la publicité», fait-on savoir. On note également qu’il est l’un des premiers à étiqueter tous ses articles, posés bien en vue sur des étagères et des gondoles, à portée de main des clients. Avec près de 3 000 magasins, il devient en 1929 la deuxième enseigne américaine d’épicerie.
En outre, il faut mentionner que Michael Cullen est considéré par d’autres comme le «père» du supermarché. En août 1930, cet ancien employé de Kroger ouvre son premier supermarché King Kullen à New-York, dans un ancien garage loué dans le Queens. Il y amasse des tonnes de marchandises avancées par un ami grossiste. Il reprend aussi à bon compte les stocks que ne parviennent pas à écouler des fabricants, pris à la gorge par la crise économique.