Le ministère des Infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement, dans un communiqué, «suite à l’arrêt de travail observé par les travailleurs de la société Dakar-Bamako ferroviaire (Dbf), tient à informer l’opinion» des faits suivants : «Depuis l’annonce du mouvement d’humeur des travailleurs de Dbf, le gouvernement a proposé aux dirigeants syndicaux concernés de tenir une réunion avec une délégation représentant le gouvernement, conduite par le secrétaire d’Etat au Réseau ferroviaire national, Monsieur Abdou Ndéné Sall. Mais les syndicalistes ont exprimé le refus de rencontrer la délégation ainsi composée.»
Par ailleurs, le ministère rappelle que «les Etats du Sénégal et du Mali ont résilié la concession relative à la gestion des infrastructures et à l’exploitation du chemin de fer Dakar-Bamako qui les liait à une société privée, le 7 mars 2016» et «dès lors, lesdites activités ont été confiées à l’organe bi-étatique (Sénégal/Mali) dénommé Dakar-Bamako ferroviaire (Dbf) et jusqu’à ce jour, les salaires des travailleurs de Dbf ont été régulièrement payés par les Etats, en attendant que la société, dont le compte d’exploitation est déficitaire depuis la reprise de l’activité ferroviaire, retrouve son équilibre financier». Dans cette optique, l’autorité de tutelle assure que «l’Etat du Sénégal a consenti à ce jour près de 3,5 milliards F Cfa pour financer les activités de la société Dbf et maintenir une activité ferroviaire régulière sur l’axe Dakar-Bamako.» Enfin, elle soutient que «le gouvernement reste ouvert au dialogue et à la concertation avec les syndicats Sutrail, Satrail et Fetrail».
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