La grève du Sytjust handicape les justiciables. Face à cette situation, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho), la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) et Amnesty international Sénégal expriment leur «préoccupation» à cause de ce mouvement d’humeur décrété le 15 juin dernier et qui «a entraîné la paralysie de fait de toutes les juridictions du pays». «Cette grève a de graves conséquences sur le droit des citoyens à un service public de la justice continu et de qualité. Les droits des personnes privées de liberté sont particulièrement affectés par cette grève», avancent les syndicalistes qui exhortent l’Etat à «reprendre sans condition le dialogue avec le Syndicat des travailleurs de la justice pour trouver une solution à leurs revendications légitimes, res­pecter les engagements pris lors des négociations avec les syndicats des travailleurs pour éviter les grèves récurrentes que connaissent tous les secteurs de la fonction publique et qui ont de graves incidences sur les droits humains».