La victoire décrochée à la toute dernière minute du match contre le Nigeria (2-1), et de la façon qu’on connaît tous, a laissé passer inaperçue la prestation moyenne de Baghdad Bounedjah. Du coup, ce dernier qui est très attendu, n’aura plus droit à l’erreur face au Sénégal en finale.

Après son dur match contre la Côte d’Ivoire en quarts, Baghdad Bounedjah (BB9) a promis de se racheter, de frapper un grand coup contre le Nigeria. On l’a donc attendu, mais finalement il n’a pas réussi à le faire. Pourtant il s’est toujours mis dans les bonnes positions pour marquer, mais il a toujours eu le mauvais geste, que ce soit en face-à-face ou sur ses demandes de balle en profondeur. En clair, il a perdu confiance et cela est pénible pour un attaquant, c’est même fatal.

Bounedjah va devoir bouger et se secouer
A deux jours de la grande finale et vu que Belmadi compte reconduire le même onze, Bounedjah va devoir bouger et se secouer. Il a pu compter sur le staff qui lui a tenu des mots d’encouragement. Baghdad devait être secoué mais il doit absolument faire preuve de beaucoup de concentration, réagir et essayer de débloquer son compteur qui s’est arrêté sur son seul but marqué contre le Kenya, de surcroît sur penalty. Avant d’en rater un autre.

Le Sénégal, meilleure défense
Un seul but, c’est aussi le nombre de buts encaissés par la formation sénégalaise en 6 matchs. Cela nous renseigne sur la solidité défensive des coéquipiers du grand absent de cette finale, Kalidou Koulibaly.
Bounedjah a donc utilisé tous ses jokers, il n’aura pas droit à l’erreur. Lors du dernier match contre le Nigeria on a d’abord marqué sur un auto-goal d’un défenseur nigérian, avant que la patte gauche magique de Mahrez ne délivre l’équipe.
Mais pour un attaquant ayant marqué 59 buts en une année ; arrivant même à la hauteur des Messi et Ronaldo, cela ne suffit sûrement pas. Du coup, il se met la pression et ne sait pas la gérer. C’est dans ce sens que Belmadi et son staff lui ont parlé, en lui demandant de continuer à tenter et faire preuve de beaucoup de concentration.
Vendredi, il n’a donc plus droit à l’erreur car il s’agit d’une finale, et lors d’une finale on ne peut pas se permettre de manquer autant d’occasions, au risque d’en subir les conséquences. Ces consignes devraient montrer le vrai visage de Baghdad ce vendredi face au Sé­négal. A lui de sortir le grand jeu.