Le mouvement politique Nouvel élan/Jog Jotna a été officiellement lancé,  dimanche, par son coordinateur, premier adjoint au maire de Ndiarème Limamou Laye, Bassirou Diakhaté. Ce mouvement constitue la naissance d’une force déterminée à mettre fin à  «des fossoyeurs qui, depuis 1996, auraient étranglé notre potentiel». Nouvel élan se positionne désormais comme la première force politique dans cette commune, s’engageant à apporter une rupture importante dans la gestion de la collectivité locale «par une démarche participative et inclusive», renseigne le coordonnateur de la structure lors de l’Assemblée générale.

Pour lui, Nouvel élan est né «d’un cri du cœur et d’une soif de dignité face à une situation où l’espoir a été transformé en désillusion». Il veut transformer son environnement avec un engagement politique localisé. «Les membres fondateurs, tous natifs de Guédiawaye, et plus spécifiquement de Ndiarème Limamou Laye, connaissent les souffrances de leur terre et portent la vision de sa grandeur. Leur mission est double : stopper l’hémorragie et surtout éveiller et conscientiser la population. L’ambition du mouvement est cristallisée dans son programme phare : Ndiarème vert», dit-il. Plus qu’un slogan, c’est le «contrat social du mouvement visant à rendre à la commune sa vitalité, sa propreté et sa sécurité. Ce projet repose sur trois piliers fondamentaux, considérés comme les urgences absolues de la population».

Sur l’éducation, Bassirou Diakhaté promet de construire des «écoles, des enseignants motivés, et des opportunités pour la jeunesse». Selon lui, «l’avenir se construit dans les salles de classe».

Quid de la santé ? Face à l’assistance, il promet d’ériger «des structures de santé de proximité, équipées et accessibles à tous, faisant de la santé un droit, et non un luxe». «Nous avons pensé aux jeunes, nous allons construire un  cadre de vie où les enfants peuvent jouer et les familles peuvent vivre sans crainte.»
Aujourd’hui, les idées sont bien exposées. Il reste à peaufiner la stratégie de rupture pour s’imposer à Ndiarème Limamou Laye. Рour у раrvenir, le mouvement a procédé à l’installation de plus de 20 commissions de travail pour assurer la réflexion et la massification du mouvement. «Ces commissions constituent le moteur du «Projet de société». Elles vont se pencher, avec rigueur et expertise, sur les neuf.  Notre travail aboutira à des propositions inédites et fixera un cap à travers une feuille de route réaliste et pertinente», soutient le coordonnateur de Nouvel élan. Il assure que le «Projet de société» sera bâti sur la «synthèse concrète des travaux et des commissions garantissant le fruit de l’intelligence collective point par point pour satisfaire les besoins réels de notre population».

Le mouvement donne rendez-vous aux populations en mars pour le lancement officiel de son «Projet de société».
Abdou Latif Mohamed MANSARAY – latifmansaray@lequotidien.sn