Sergueï Bubka, légende du saut à la perche et président du Comité national olympique ukrainien (Noc), a lancé sur Twitter, «nous gagnerons», à la suite de l’invasion de son pays par l’Armée russe.
«J’aime mon Ukraine de tout mon cœur. Sous sa bannière, j’ai reçu les plus hautes distinctions», écrit-il en ukrainien sur le réseau social. «Nous gagnerons !», ajoute l’ex-recordman du monde qui s’était montré assez discret jusqu’ici.
Le champion a été mandaté par un courrier du président du Comité international olympi­que (Cio), Thomas Bach, pour coordonner depuis Lau­san­ne -siège du Cio -,l’aide humanitaire à destination de l’Ukraine.
«Mes chers Ukrainiens, la famille olympique n’est pas indifférente à notre douleur. Comme tout Ukrainien, je ne dors plus maintenant. Je défends notre pays par tous les moyens à ma disposition, en utilisant toutes mes relations internationales», a-t-il ajouté.
Après l’invasion russe de l’Ukraine, le premier homme à avoir franchi une barre à 6 mètres, avait exprimé ses remerciements pour les messages de soutien en provenance du monde entier. «La guerre doit cesser, la paix et l’humanité doivent l’emporter», a-t-il conclu.

Ukraine : les larmes de Shevchenko
Le Ballon d’Or ukrainien, ancien joueur du Milan Ac et de Chelsea, Andriy Shevchenko, a versé de chaudes larmes en évoquant dans une interview dans la presse italienne, la situation qui prévaut actuellement dans son pays, envahi par la Russie.
Dans une émission empreinte d’émotion Che Tempo Che Fa, diffusée par la Rai, Shev­chenko demande de l’aide pour les personnes actuellement victimes des bombardements russes en Ukraine.
«Je vous le demande : ouvrez vos cœurs à mon Peuple, aux femmes, aux enfants, aux personnes âgées qui ont tellement besoin de votre aide… Faites-leur ressentir ce que vous m’avez fait ressentir», a-t-il déclaré.
Andriy Shevchenko prenait part à cette émission dans le cadre d’une initiative de collecte de fonds menée par la Croix-Rouge italienne dans le cadre de ses efforts humanitaires destinés à l’Ukraine.
L’ancien attaquant ukrainien et ancien sélectionneur national, aujourd’hui âgé de 45 ans, évoque dans le même entretien la situation des membres de sa famille encore présents en Ukraine. «Ma mère, ma sœur et d’autres membres de ma famille sont toujours en Ukraine, je leur parle tous les jours. C’était leur choix de rester. (…) Je ne peux pas regarder ce qui arrive à mon pays sans pleurer. Ils me disent la vérité sur ce qui se passe en Ukraine, des villes bombardées, des enfants et des personnes âgées tués. Nous devons essayer de convaincre la Russie de cesser le feu, de trouver une solution diplomatique et d’arrêter cette guerre».