Au lendemain des violences qui ont secoué le pays au mois de juin, Dakar était restée prostrée pendant de longs jours. Mais la vie a repris ses droits. Les «gorgorlous» se sont lancés dans la recherche effrénée du mouton à immoler le jour de la tabaski. Sans compter les multiples autres dépenses qui vont avec la fête. La vie reprend son cours, mais pour certains, elle est pleine d’incertitude parce que demain n’est plus assuré. L’investissement de toute une vie, le travail qui soutenait toute une famille a été perdu, et rien n’annonce encore des lendemains meilleurs.