Habitat – Construction de logements neufs : Hausse de 0, 1% du coût

Une légère hausse du coût de la construction de logements neufs. Au troisième trimestre 2025, les prix ont grimpé de 0, 1% par rapport au trimestre précédent. Cette augmentation est imputable, d’après le dernier Indice du coût de la construction (Icc) de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), à la hausse du coût des «matériaux de construction» et de celui de la «location du matériel». Les prix des «matériaux de construction» augmentent de 0, 2% sous l’effet du renchérissement des matériaux de base de 0, 6%, ainsi que des matériaux pour les travaux d’électricité augmentant de 0, 3%. Toutefois, relève l’Icc, «cette dynamique est modérée par la baisse des prix des matériaux de plomberie et sanitaire estimée à 0, 8%, celle des matériaux pour le revêtement des murs et sols de 0, 6%, ainsi que des matériaux de menuiserie, 0, 4%.
En glissement annuel, les prix des matériaux se relèvent de 2, 7%. La hausse des prix des matériaux de base de 0, 6% en rythme trimestriel est attribuable à celle des prix du sable de 5, 4%, des graviers, 1, 3%, et, dans une moindre mesure, du ciment ordinaire, 0, 1%. Le renchérissement du sable est dû aux contraintes d’approvisionnement qui continuent d’impacter les prix, malgré la reprise des activités dans certains dépôts. Toutefois, les prix du fer à béton chutent de 3% sur la même période. En glissement annuel, les prix des matériaux de base évoluent de 5, 3%. Les prix des matériaux pour les travaux d’électricité s’accroissent de 0, 3% au cours du trimestre sous revue, en raison de la montée de ceux des câbles Vgv de 1, 5%».
Cependant, «la baisse des prix des équipements d’éclairage électrique de 1, 3% a contribué à atténuer cette hausse. Comparés à leur niveau au troisième trimestre 2024, les prix se bonifient de 1, 3%. Concernant les matériaux de plomberie et sanitaire, leurs prix se replient de 0, 8%, en rapport avec le recul de ceux des tuyaux en plastique de 1, 1%. En variation annuelle, les prix de ces matériaux diminuent de 1, 7%». Les prix des matériaux pour étanchéité chutent de 0, 7% en rythme trimestriel, sous l’effet du fléchissement de ceux du feutre de bitume de 0, 8%. En comparaison à la période correspondante en 2024, ces prix se contractent de 0, 5%. Le repli des prix des matériaux pour le revêtement des murs et sols de 0, 6% en variation trimestrielle est imputable à celui des prix des carreaux pour sol de 1, 3%. Toutefois, les prix des carreaux pour mur enregistrent une hausse de 0, 6% sur la même période. En glissement annuel, ces prix diminuent de 0, 7%.
S’agissant des matériaux de menuiserie, leurs prix se contractent de 0, 4% en rythme trimestriel. Cette évolution est liée principalement à la baisse des prix des produits de menuiserie aluminium de 1, 7%. Cependant, les prix des produits de menuiserie bois augmentent légèrement de 0, 1%, tandis que ceux de la menuiserie métallique restent stables. En glissement annuel, les prix des matériaux chutent de 0, 6%. Au cours du trimestre sous revue, les prix des peintures diminuent de 0, 1% au cours du trimestre sous revue, en raison du recul de ceux de la peinture à huile (-0, 7%). En revanche, les prix de la peinture à eau enregistrent une légère hausse de 0, 1% sur la même période. En glissement annuel, les prix des peintures fléchissent de 0, 6%.
Le coût de la location du matériel flambe de 0, 8%
Au titre de la «location du matériel», le coût s’apprécie de 0, 8% en variation trimestrielle, selon l’Icc. Cela, à cause «de la hausse des coûts de location serre-joints en fer de 3, 4% et des planches en bois, 1, 2%. En comparaison à la période correspondante en 2024, ces coûts de location s’accroissent de 3, 8%. Concernant les «moyens de gestion», leurs coûts restent stables au cours de la période sous revue. En effet, le repli des prix de la consommation domestique d’eau de 0, 1% et des huiles de moteur, 1, 3%, est compensé par le renchérissement de la consommation d’électricité de 1, 2%. En glissement annuel, les coûts des moyens de gestion baissent de 1, 5%.
S’agissant de la «main-d’œuvre», ses coûts se contractent de 0, 1% en rythme trimestriel, en liaison avec la baisse des rémunérations des peintres de 2, 4%, des carreleurs, 1, 9%, et des maçons, 0, 7%. Toutefois, les rémunérations des manœuvres, des coffreurs et des ferrailleurs augmentent respectivement de 1, 7%, 1, 4% et 0, 8%. En glissement annuel, le coût de la main-d’œuvre se bonifie de 2, 9%».
Par Dialigué FAYE – dialigue@lequtidien.sn



