L’hôpital Aristide Le Dantec doit des arriérés d’indemnités de logement et des arriérés de gardes aux médecins internes. L’association des internes et des anciens internes des hôpitaux a fait, face à la presse, le point sur la fermeture de l’hôpital centenaire. Elle fustige le manque d’accompagnement, l’absence d’un plan de relogement et les arriérés dus par l’établissement sanitaire. Un fait contraire au décret présidentiel qui régit le concours des internes des hôpitaux.

« L’interne doit être logé et nourri par l’hôpital qui le reçoit » a rappelé le président de l’association des internes et des anciens internes des hôpitaux.

L’association déplore aussi la manière dont la délocalisation de l’hôpital est effectuée. Les internes relèvent « d’énormes soucis au niveau des patients du corps médical et des internes ».

« On n’avait dit à la fermeture de l’hôpital que tout le personnel serait redéployé. Mais, nous, les internes, n’étions pas concerné. C’est seulement hier que nous avons commencé à recevoir les premières notes d’affectation. Ce que nous fustigeons. Depuis le 15 août jusqu’à maintenant, nous sommes en chômage technique alors que le temps de la formation est limité» a révélé Assane Diouf.