Tout le monde parle de Lyricistes. Vous les avez payés ou quoi ?CeptikKalifComment est née l’idée ?Que répondez-vous aux gens qui disent que l’album est une façon de réclamer une place à l’heure où la nouvelle génération a fini de redessiner la carte du rap galsen ?Il n’est pas courant de voir au Sénégal un album produit par plusieurs structures. Expliquez-nous le procédé…CeptikSur les collaborations, on ne note pas la présence de la nouvelle génération. Pourquoi ce choix ?KalifCeptikVous êtes décrits plus comme de véritables poètes que de rappeurs. En mélangeant ces deux styles, ne risquez-vous pas de plonger le public dans un délire poétique au détriment du rap ?
CeptikKalifCeptikMais pour Lyricistes, l’argent ne reviendra pas au public…Sur les couleurs musicales, vous avez 40 ans de carrière cumulés et zéro disque d’or. N’est-il pas temps de faire cette musique tendance qui peut amener ce genre de récompense ?KalifCeptikLe single de l’album a été bien accueilli. Etes-vous surpris par sa réussite ?KalifCeptikSur les 3 premiers morceaux, on entend de l’engagement et de l’ego tripping. Est-ce comme ça qu’on doit voir Lyricistes ?Vous voulez «redorer le blason du rap galsen». Donc pour vous, il ne marche pas malgré vos 40 ans de carrière…Ce n’est pas prétentieux de vouloir redorer le blason quand on sait que la nouvelle génération, même si elle n’a pas encore totalement réussi à exporter, a au moins le mérite d’exposer cette musique ?Qu’est-ce qui vous dérange dans ce hip-hop ?CeptikSur la musique, doit-on s’attendre à du reggae, la nouvelle muse de Kalif ?KalifÇa sera comme Fata, un mélange de nos sonorités locales ou ça sera des beats lourds à l’ancienne ?Kalif, en 2015, vous avez été sacré au Galsen hip-hop awards. Avouez-le, l’argent qui accompagne le prix vous a donné l’envie de faire un autre projet…