Qui a ôté la vie à Anta Ndiaye ? C’est la question à laquelle les Bargnois sont pressés d’être édifiés après la découverte du corps de la fillette de 5 ans lundi un peu avant 19 heures dans un bâtiment en construction au quartier Kipp (Guinaw rails). «C’est à 19 heures et quart qu’on m’a averti de la mort de la petite Anta (…) Elle a été étranglée à mort, du sang sortait de sa bouche et de son nez», a fait savoir Moussa Ndiaye, oncle de la fillette. L’annonce reçue d’un de ses frères, Moussa, vendeur de portables, qui s’est directement ouvert au commandant du Commissariat de police de Bargny. «D’après ce qu’on m’a dit, elle était à la maison jusqu’à 17 heures. C’est après que sa maman a constaté son absence et a commencé à la rechercher. Une fois dehors, elle a appris qu‘un enfant a été découvert mort», a poursuivi l’oncle de la fillette. Quelle a été la réaction de la maman en dévisageant le corps enveloppé à l’aide d’un sac ? L’enfant qu’elle était en train de rechercher était devant elle, inerte. Les éléments de la police ont eu du mal à sécuriser le lieu de découverte. Des curieux ont afflué de toutes parts, se permettant même de toucher le corps. Malgré cela, les éléments de la police scientifique ont procédé à des prélèvements avant que le corps ne soit évacué par les éléments de la brigade des sapeurs-pompiers. Pour l’heure, le souhait ardent des Bargnois est que le coupable de cet acte lâche soit démasqué au plus tôt.

La thèse du viol écartée 
D’après le certificat de genre de mort, la thèse de viol agitée ne tient point. «Pas de traces d’agressions sexuelles», indi­que en nota bene le document consulté par Le Quotidien. Comme cause, le certificat fait état de «mort à la suite d’une asphyxie mécanique par étranglement, associée à des lésions de coups et blessures par objet contondant».
Par A. B. NDIAYE – abndiaye@lequotidien.sn